Abstract

Abstract:

In the existing research on poverty/low income, there are emerging initiatives to use multiple thresholds of low income instead of a single threshold and to analyze persistent low income over several years instead of low income in a single year. Although most recent studies have identified low-income incidences for multiple years (at least one year, at least four years, or at least six years) associated with multiple low-income thresholds, they unintentionally bury short-run low-income spells (for one to three years) in longer low-income spells (for four to six years). In this article, we review the debates on measures of low income and attempt to differentiate the short-run low-income spells clearly from their chronic counterparts. We further identify the characteristics of Canadians who are trapped under these two types of low-income spells. Using our approach and the 1999–2007 Canadian Survey of Labour and Income Dynamics (SLID) data, we have found that approximately 73% of low-income Canadians are in short-run low income, while about 27% are in chronic low income. Short-run low income is generally associated with life cycle transitions, while chronic low income is generally associated with certain high-risk groups. These findings are fairly robust across various thresholds of low income.

Abstract:

Dans la littérature sur la pauvreté ou le faible revenu, on observe que des chercheurs prennent l’initiative d’employer de multiples seuils de faible revenu au lieu d’un seuil unique, et d’analyser les situations de faible revenu sur une période de plusieurs années plutôt qu’au cours d’une seule. Bien que la plupart des études récentes aient tenu compte des incidences de faible revenu sur plusieurs années (au moins un an, au moins quatre ans ou au moins six ans) et les aient associées à des seuils multiples, elles noient involontairement les courtes périodes de faible revenu (de un à trois ans) dans les périodes plus longues (de quatre à six ans). Dans cet article, nous présentons les arguments du débat sur la mesure du faible revenu et tâchons de distinguer clairement les périodes courtes des situations chroniques. Nous précisons également les caractéristiques des Canadiens dont le revenu peu élevé les fait entrer dans l’une ou l’autre de ces catégories. À partir de notre propre méthode et des données de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu (EDTR, 1999–2007), nous avons trouvé qu’environ 73 % des Canadiens disposant d’un faible revenu sont dans cette situation pour une courte période, et que 27 % environ le sont chroniquement. Une courte période de faible revenu est généralement associée à une transition dans le cycle de vie, tandis qu’un faible revenu chronique est généralement associé à certains groupes à risques élevés. Ces résultats sont relativement constants, quel que soit le seuil de faible revenu considéré.

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