Abstract

Abstract:

John Diefenbaker has been portrayed as having been out of his league in foreign affairs. In part, his lack of foreign policy successes have been blamed on his poor relationship with Canadian diplomats, who he feared were "Pearsonalities" loyal to former Liberal foreign minister Lester Pearson. Yet, historians have largely dismissed Diefenbaker's suspicions. First revisiting the poor relationship between Diefenbaker and the diplomats, this article then focuses on one highly divisive policy issue: the prime minister's rhetorical war against the Soviet Union, notably a campaign, carried out from 1960-62, to have the un pass a resolution condemning Soviet colonialism. Commentators have been unkind toward this campaign, in part because it was so obviously driven by domestic political calculations but also, and relatedly, because it sparked a feud between the prime minister and Canadian diplomats. As this article makes clear, there were in fact Pearsonalities actively working against Diefenbaker on this issue, a finding that raises questions about the Canadian tradition of civil service loyalty and that fits within the ongoing historiographical trend of adding nuance to the study of Diefenbaker's foreign policy.

Résumé analytique:

John Diefenbaker a été représenté comme étant hors de sa ligue dans les affaire étrangères. Son manque de succès dans ce domaine est en partie attribué aux mauvaises relations avec les diplomates canadiens qu'il craignait était des "Pearsonalités" et fidèle à l'ancien ministre libéral des affaires étrangères, Lester Pearson. Pourtant, les historiens ont largement rejeté ses doutes. En premier lieu revisitant les pauvre relations entre Diefenbaker et les diplomates, cet article porte ensuite sur un enjeu politique conflictuel en particulier: le combat rhétorique du premier ministre contre l'Union soviétique pendant une campagne entre 1960 et 1962 pour développer une résolution de l'ONU dénonc¸ant le colonialisme soviétique. La campagne a généré des critiques en partie parce qu'elle était motivée par les politiques domestiques, mais aussi parce qu'elle a déclenché une querelle entre le premier ministre et les diplomates canadiens. Cet article prouve qu'il y avait en effet des "Pearsonalités" travaillant activement contre Diefenbaker pendant ce temps, ce qui soulève des questions concernant la tradition canadienne de loyauté de la fonction publique. Cette recherche correspond bien avec la tendance historiographi-que d'ajouter une nuance à l'étude des affaires étrangères de Diefenbaker.

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