Abstract

Abstract:

La "Plainte" que Théophile de Viau adresse en août 1623, sous la menace d'une arrestation, "à son ami Tircis" est moins une déploration accusatrice qu'une demande de consolation. La publication imprimée du poème après l'incarcération de son auteur ouvre un espace polémique où s'affrontent, sous la forme de libelles en prose et en vers, des voix accusatrices et des voix consolatrices, celles-ci offrant un soutien à la résistance qu'oppose le poète aux juges du parlement de Paris. Ainsi le diptyque rhétorique plainte/consolation manifeste sa puissance politique dans l'espace public du premier XVIIe siècle.

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