Abstract

Dans la Déploration de Florimond Robertet, se succèdent une série de plaintes sur la mort de l'illustre trésorier, formulées par le témoin du convoi funèbre ou les allégories qui l'accompagnent. Tantôt opposées, tantôt redondantes, ces multiples plaintes ne progressent pas vers la consolation attendue dans ce type d'écrit: la nature rhétorique de cette déploration en devient incertaine, et sa rigueur évangélique chancelante. Marot met ainsi en scène une menace de déliaison, provoquée par la mort, entre les différentes facettes de l'humaine condition qu'il incarne en tant que sujet de la couronne, ami du défunt, croyant évangélique ou poète.

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