Abstract

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The unpaid care work undertaken by family members and friends often continues when relatives move to long-term residential care (LTRC). Using a feminist political economy approach, this paper explores the labour and skills of family/friend carers—most of whom are women—in LTRC. Data were gathered using the rapid site-switching ethnography method, which involved document analysis, qualitative interviews with 25 family members, and observations in eight LTRC facilities across Canada. We present five themes, developed through a thematic analysis of interviews and observations, to give insight into the labour and skills of these unpaid carers in LTRC: maintaining relationships, navigating the system to assert residents' needs, supplementing care, assisting other residents, and working for change. In our analysis, we tease out complexities between family/friend care work in practice and the descriptions of their involvement in resident and family handbooks—guiding documents that serve as touchstones for communication between LTRC facilities and families. We note discrepancies between the impoverished descriptions of family engagement in handbooks and the complex labour undertaken by many family/friend carers in LTRC. These discrepancies reinforce the invisibility of unpaid care and an undervaluing of the skills involved in this labour. To conclude, we suggest an addition to handbooks that could serve to better recognize the involvement of family members and friends in LTRC.

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Souvent, quand une personne s'installe dans un centre de soins de longue durée (SLD), le travail non rémunéré entrepris par les membres de la famille et les amis se poursuit. Adoptant une approche féministe de l'économie politique, cet article étudie le travail et les compétences des proches aidants–qui sont des femmes pour la plupart–dans les établissements de SLD. Les données ont été récoltées au moyen de la méthode de l'évaluation ethnographique rapide, à partir d'une analyse documentaire, d'entrevues qualitatives avec 25 membres des familles et d'observations réalisées dans huit établissements de SLD canadiens. Nous avons retenu cinq thèmes, développés grâce à l'analyse des entrevues et des observations dans le but d'éclairer le travail et les compétences des aidants non rémunérés en centres de SLD : préserver les relations, s'orienter dans le système afin de répondre aux besoins des résidents, offrir des soins supplémentaires, aider d'autres résidents et faire avancer la cause. Dans notre analyse, nous démêlons l'écheveau complexe formé, d'une part, par le travail de soins effectué en pratique par les proches et, d'autre part, par la description de cette participation telle qu'elle apparait dans les carnets ou journaux de bord des résidents et des familles–ces documents-guides qui servent de base aux communications entre l'établissement et les proches. Nous avons observé des écarts entre les maigres descriptions de la participation familiale dans les carnets et les tâches complexes que réalisent un grand nombre de proches aidants dans les établissements. Ces écarts soulignent le caractère invisible des soins non rémunérés et la sous-évaluation des habiletés requises dans ce domaine. Nous suggérons pour conclure d'apporter aux carnets un ajout qui pourrait servir à mieux reconnaitre la participation des proches dans les établissements de SLD.

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