Abstract

Abstract:

Roberge defines the 1.5 Generation as "those who immigrate as young children and have life experiences that span two or more countries, cultures and languages" (2009, p. 4). In US and Canadian higher education, the term has gained considerable recognition, with the scope of the term broadening among some educators to include bi/multilingual students in general. In this article, we present selected data on students of Chinese ethnicity (322 survey respondents and three interviewees) from a broader two-year study of the languages, literacies, and identities of multilingual undergraduate students in Vancouver, where, in the 2011 census, one in five of the people living in the city reported being of Chinese ethnicity (Statistics Canada, 2011). Our aim was to analyze how key social, cultural, and linguistic defining features of the term Generation 1.5 that we found in the literature were represented in participants' survey and interview responses to open questions about their languages and identities. Five themes emerged: (a) being foreign-born and finishing secondary school in Canada, (b) being an international student, (c) being somewhere in between here and there, (d) (in)competence and language use, and (e) perceiving deficit in cultural knowledge. Participants' responses illustrated complex, transnational interweavings of languages, identities, and literacies around these five themes, leading us to question our institutional use of the homogeneous term Generation 1.5 to describe a heterogeneous group of multilingual, transnational students of Chinese ethnicity.

Résumé:

Selon la définition de Roberge, « la génération 1.5 » est formée de personnes « ayant immigré pendant la première enfance et dont l'expérience de vie s'étendent sur au moins deux pays, cultures ou langues » (2009, p. 4, trad. libre). Aux États-Unis et au Canada, l'expression jouit d'une reconnaissance considérable dans le domaine de l'éducation supérieure ; son sens s'est même élargi pour inclure, chez certains éducateurs, l'ensemble des étudiants bilingues ou polyglottes. Dans cet article, nous présentons un sous-corpus de données concernant des étudiants issus de la diaspora chinoise (322 ayant répondu à un questionnaire et 3 ayant été interviewés). Ces données sont tirées d'une étude plus vaste, étalée sur deux ans et portant sur les langues, les littératies et les identités d'étudiants polyglottes de premier cycle à Vancouver–une ville où, selon le recensement de 2011, un habitant sur cinq déclare appartenir à l'ethnie chinoise (Statistique Canada, 2011). Notre objectif était d'analyser comment les principales caractéristiques sociales, culturelles et linguistiques qui définissent la génération 1.5 dans la littérature étaient représentées dans les réponses données par les participants au sondage et à l'entrevue à des questions ouvertes sur leurs langues et leurs identités. Cinq thèmes ressortent de cette analyse : (a) être né à l'étranger et terminer ses études secondaires au Canada, (b) être un étudiant international, (c) se trouver quelque part entre ici et là-bas, (d) (in)compétence et utilisation de la langue, (e) la perception d'un déficit de savoir dans le domaine culturel. Les réponses des participants montrent un entrelacement complexe et transnational des langues, des identités et des littératies autour de ces cinq thèmes, ce qui nous incite à remettre en cause l'usage institutionnel d'un terme homogène comme « la génération 1.5 » pour décrire un groupe hétérogène formé d'étudiants polyglottes et transnationaux issus de l'ethnie chinoise.

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