Abstract

Through a discourse analysis of newspaper reports on the deaths of Indigenous women in Downtown Eastside Vancouver during the 1960s, this article provides a historical framework to expand our understanding of pervasive violence experienced by Indigenous women in the community. This analysis reveals that in attempting to raise the profile of the deaths of Indigenous women in the neighbourhood, journalists constructed a new trope–the “Skid Road Girl”–that re-inscribed old stereotypes and framed the city as non-Indigenous space. While reporters advocated for social reform, and provided a discursive context in which Indigenous activists could make their voices heard and gain support for their community and social service initiatives, their words reinforced damaging racist and sexist ideas and contributed to the normalization of violence against Indigenous women.

Résumé:

L’analyse du discours journalistique sur la mort de femmes autochtones dans le Downtown Eastside de Vancouver dans les années 1960 fournit un cadre historique qui permet de mieux comprendre l’omniprésence de la violence subie par les femmes autochtones en ville. Cette analyse révèle qu’en tentant d’attirer l’attention sur la mort de femmes autochtones dans le quartier, les journalistes ont donné naissance à une nouvelle expression–la¨ fille du quartier de clochards £–qui a ravivé de vieux stéréotypes et défini la ville comme un lieu qui n’était pas fait pour les Autochtones. Les reporters ont eu beau plaider en faveur d’une réforme sociale et offrir aux militants autochtones la possibilité de faire entendre leur voix et d’obtenir de l’aide pour leur communauté et leurs projets de services sociaux, leurs mots ont renforcé des idées racistes et sexistes dommageables et contribué à la banalisation de la violence contre les femmes autochtones.

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