Abstract

Abstract:

La zoopoétique opère des croisements entre littérature et philosophie, histoire, anthropologie perspectiviste, éthique, éthologie, biologie et écologie. Cette ouverture vers ce qui fait débat ou verrou dans d’autres disciplines permet de renouveler la méthodologie des études de lettres. La pratique poétique de la langue, qui tire sa force du sol du monde – cette archè originaire chère à Husserl – tout comme de l’expressivité primordiale du vivant, autorise une puissante expérience de l’altérité. On examinera comment les écrivains expriment la singularité des expériences d’entre-deux entre les humains et les bêtes, ainsi que la perte d’humanité qu’engendre le dépeuplement de l’Arche.

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