Abstract

Abstract:

In order to answer the critical question of "how (and whether) communities can sustain continued use of their languages in the future," this article addresses the subject of linguistic "sustainability" by comparing linguistic situations in two geographically and politically divided Yupik communities with dissimilar degrees of language maintenance: the predominantly Russian-speaking village of Novoe Chaplino in the Russian Far East and the still bilingual (English-Yupik) village of Gambell on St. Lawrence Island in the United States. Addressing the question of sustainability from "within"–that is, looking at what "sustainability" looks like and how it works on the ground–the article discusses the place of language ideologies in this process, advocating for a move away from purists' conceptualisation of language to more experimental practices and "bilingual games."

Résumé:

Afin de répondre à la question importante à savoir « comment les communautés peuvent maintenir l'usage de leur langue dans le futur », cet article traite du sujet de la durabilité linguistique en comparant les situations linguistiques de deux communautés Yupik qui sont géographiquement et politiquement séparées, et qui maintiennent leur langue à des degrés divers : le village à prédominance russe de Novoe Chaplino à l'Extrême-Orient de la Russie et le village encore bilingue (anglais-yupik) de Gambell sur l'île Saint-Laurent aux États-Unis. En examinant les idéologies linguistiques (attitudes sociétales et changements de codes) et en abordant la question de la durabilité "de l'intérieur"–c.-à-d. l'étude de ce qu'est la durabilité et sa mise en pratique sur le terrain–cet article plaidera contre des conceptualisations puristes de la langue et pour des pratiques plus expérimentales de « jeux bilingues ».

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