Abstract

Abstract:

As part of its 'white Canada' policy, Canadian officials denied entry to 376 Indian immigrants who arrived aboard the Komagata Maru in 1914. Although the Komagata Maru affair was among the first Canadian immigration controversies to generate international media coverage, little is known about the nature of this coverage. In this paper, we examine the extent to which media coverage of the event reflected a range of racial (Orientalism; Canada's white destiny), political (the British Empire and Indian nationalism), and economic threat (economic depression, wage competition) ideologies. Our analysis of 193 newspaper articles published between May 5th and July 30th, 1914 finds that most articles emphasize the political implications, followed by race, and then by economic competition. By portraying the passengers not only as radicals but also as threats to the very fabric of the British Empire, the media delegitimized the migrants' claims to move freely within it.

Résumé:

Dans le cadre de sa politique sur le ''Canada Blanc'', les fonctionnaires canadiens ont refusé l'entrée de 376 immigrants indiens arrivés à bord de Komagata Maru en 1914. Bien que l'affaire Komagata Maru fût l'une des premières controverses de l'immigration canadienne à susciter la couverture médiatique internationale, on connait peu dans la nature de cette couverture. Dans cet article, nous examinons comment la couverture médiatique d'un évènement peut avoir des retombées idéologiques d'ordre raciale (orientalisme, destinée du Canada blanc); politique (l'empire britannique et nationalisme indien); et menaces économiques (dépression économique, compétition salariale). Notre analyse de 193 articles de journaux publiés entre le 5 mai et le 30 juillet 1914, démontre que la majorité des articles insiste sur les implications politiques, suivies par la race et puis par la compétition économique. En représentant les passagers non seulement comme des radicaux, mais aussi comme des menaces pour le très construit empire britannique, les media délégitiment les revendications des migrants de circuler librement dans le pays.

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