Abstract

Though existing research helps account for readiness of migrants to move internationally, few social psychological studies have focused on readiness of native born citizens to move internally across regions of their own country. Francophones residing in Canada's bilingual belt comprised of Quebec, New Brunswick and Ontario rated their readiness to move internally to a French and English province compared to their readiness to migrate to the United States. Questionnaires were completed in French by three groups of undergraduates: Francophone Quebecers (n = 204), Acadians in New Brunswick (n = 227), and Franco-Ontarians (n = 227). Though readiness to emigrate to a French or English province was low across all groups, Franco-Ontarians were more willing to migrate out of Province and to the US than both Acadians and Francophone Quebecers. Predictors of readiness to migrate to Acadia (New Brunswick) or Quebec were: seeking better career prospects, perceptions that Francophones contribute to linguistic vitality, avoidance of linguistic tensions, and endorsement of integration-transformation toward Francophone migrants. Predictors of readiness to move to an English majority Province were: seeking better career prospects, English language use, and acceptance of Anglo-Canadians as migrants to own province. Predictors of readiness for emigration to the United States were very similar to those for internal migration to an English majority Province, confirming that factors accounting for internal and international migration share much in common. Results are discussed using ethnolinguistic vitality and the Interactive Acculturation Model with implications for harmony and social cohesion between Francophone and Anglophone communities within Canada's "Bilingual Belt".

Résumé:

Cette recherche porte sur les intentions de migration interprovinciale d'étudiants universitaires francophones originaires du Nouveau-Brunswick (Acadiens : N = 227), du Québec (N = 204) et de l'Ontario (N = 227). Ces répondants francophones ont rempli des questionnaires en français comprenant une série d'échelles, de type Likert, qui ont servi à mesurer leur désir de migration interne vers une province francophone ou anglophone comparé au désir d'émigration vers les États-Unis. Les résultats démontrent que bien que la volonté d'émigrer vers une autre province canadienne ou aux États-Unis était faible chez les Acadiens et les Québécois, elle était plus soutenue chez les Franco-Ontariens dont l'identité bilingue était plus forte que celle des Acadiens et Québécois. Les prédicteurs du désir de migrer vers le Québec et l'Acadie au Nouveau-Brunswick étaient surtout pour s'assurer d'une meilleure carrière professionnelle, pour délaisser les tensions linguistiques dans la province d'origine et l'endossement de l'orientation d'acculturation intégrationniste-transformation à l'égard des migrants francophones. Les prédicteurs du désir de migrer vers les provinces anglophones et les États-Unis étaient semblables : pour s'assurer d'une meilleure carrière professionnelle, l'usage soutenu de l'anglais dans la vie quotidienne, et l'acceptation des migrants anglophones dans la province d'origine des répondants. La vitalité ethnolinguistique et le modèle d'acculturation interactif contribuent à l'explication de ces résultats ayant des implications pour l'harmonie et la cohésion sociale des communautés francophones et anglophones de la «zone bilingue du Canada».

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