Abstract

Changing partnership experiences might accentuate women's fertility postponement and increase the risk of remaining involuntarily childless. Previous research typically focused on current partnership status and a single country when studying the link between partnerships and first birth. We examine how current partnership status and partnership histories of women who were still childless at ages 30 or 35 are linked to later transition to motherhood in 12 European countries. Women born between 1953 and 1962 are analysed using data from the Harmonized Histories database. In western and northern European countries, women who married their cohabiting partner by age 30 have the highest probability of achieving a first birth between age 30 and 40, followed by directly married women. We find the opposite in southern European and post-socialist countries. Additionally, cohabiting women generally have smaller first birth probabilities than directly married women. In western and northern Europe, never-partnered women are the least likely to have a child by age 40, whereas in the remaining countries, it is women who are single following union dissolution who have the lowest first birth probabilities.

La multiplication des expériences conjugales est susceptible d'accentuer l'ajournement des naissances et d'augmenter le risque pour les femmes de rester sans enfant contre leur volonté. Jusqu'à maintenant, les recherches sur les liens entre mise en couple et première naissance se sont généralement concentrées sur la situation conjugale et sur un seul pays. Cet article examine comment la situation et le parcours conjugal des femmes sans enfant à 30 ou 35 ans sont liés à une transition tardive vers la maternité dans douze pays européens. La situation des femmes nées entre 1953 et 1962 est analysée en utilisant les données des Harmonized Histories. Dans les pays d'Europe de l'Ouest et du Nord, les femmes qui épousent leur conjoint avant 30 ans après cohabitation ont la plus forte probabilité d'avoir un premier enfant entre 30 et 40 ans, et secondairement les femmes directement mariées. C'est l'inverse en Europe du Sud et de l'Est. Les femmes en cohabitation ont généralement une probabilité plus faible d'avoir un premier enfant que les femmes directement mariées. En Europe de l'Ouest et du Nord, les femmes qui n'ont jamais eu de conjoint sont les moins susceptibles de devenir mère avant 40 ans, tandis que dans les autres pays, ce sont les femmes seules après une rupture d'union qui ont la plus faible probabilité de première naissance.

La multiplicación de experiencias conyugales es susceptible de acentuar el aplazamiento de los nacimientos y de aumentar así el riesgo para las mujeres de no tener hijos involuntariamente. Hasta ahora, las investigaciones sobre las relaciones entre la formación de la unión y el primer nacimiento se han concentrado generalmente en la situación conyugal y en un solo país. Este artículo examina, en 12 países europeos, cómo la situación conyugal en el momento de la encuesta y el recorrido conyugal de las mujeres sin hijos a la edad de 30 o 35 anos, están asociados a una llegada tardía de la maternidad. Se analiza la situación de las mujeres nacidas entre 1953 y 1962 gracias a los datos extraídos de Harmonized Histories. En los países de Europa del Norte y del Oeste, las mujeres casadas con sus cónyuges antes de los 30 años después de un periodo de cohabitación tienen la más fuerte probabilidad de tener el primer hijo entre 30 y 40 anos, seguidas de las que se han casado directamente. En Europa del Sur y del Este pasa lo contrario. Las mujeres en cohabitación tienen una probabilidad menor de tener un primer hijo que las mujeres casadas directamente. Las mujeres menos susceptibles de ser madres antes de los 40 años son las que no han tenido jamás un cónyuge en Europa del Oeste y del Norte y las que quedaron solas después de una ruptura de unión en los otros países.

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