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BOOK REVIEWS/COMPTES RENDUS 93 mistakenly given the daughter's name, lsaru s. On p. 225 (with reference to the lex Aelia and the categorie s of women who could obtain full Roman citizenship even if they were below the age of thirty when freed) 'foster-sister' should either be repla ced by 'foster-daughter' or have 'foster-daughter' added (alumna, 'fosterdaughter ', is specified in one of the texts but collactaneus may be intend ed to include foster-sisters as well as foster-brothers). On p. 143 liberae naturales should read liberi naturales (unless this is an-uncharacteristically-assertive feminist gesture). I question the assumption (240) that women often gave up work on marriage. Women who had been trained for a craft, trade or profe ssion , or who undertook unskilled paid labour, probably belonged to a socio -economic level which necessitated continued paid work. The frequent references to wetnursing suggest that not only the idle rich made use of this alternative mean s of child-rearing: it probably also relea sed many working women for an immediate return to earning a living. There is an excellent bibliography. This would be useful in itself, even if it were only an "added extra "; but its material has been skilfully integrated into the whole book , underpinning Gardner 's own personal judgments and presentation. AUSTRALIAN NATIONAL UNIVERSITY BERYL RAWSON D.K.W. MODRAK, Aristotle: The power of perception. Chicago: Th e University of Chicago Press , 1987. Pp. x + 249. Hardcover, E-U $29 .95, 0226 -53338-7. Cet ouvrage prescntc une reconstruction systematique de la thcori c aristotelicicnne de la perception a partir principalement du De Anima et des Parva Naturalia et scIon les principes de lecture des textes anciens comrnunemcnt recus dans la tradition analytique anglo-saxonne. Dans lc premier chapitre (1-19) l'auteur trace un bilan des interpr etations majoritairement analytiques de la psychologic d'Ari stote et se fixe un doubl e objectif: la critique de ces interpretations recentes et la defense de l'unite ct de la coherence de la theorie aristotclicienne de la perception. Pour sa critique des interpretations rccentes l'autcur annonce d6ja qu'elle rejettera les interpr etations materialistes de Mat son (1966), de Slakey (1961), de Hamlyn (1968), l'intcrpretation dualiste de Solmsen (1961), les interpretations fonctionnalistes de Sorabji (1974) et de Nussbaum (1978) aussi bien d'ailleurs que les theses d'Ackrill (1972-1973) sur l'incoherence de la doctrine hyl ernorphique et celles de Harnlyn (1968a) sur l'incoherence de la doctrine de la phanta sia dans lc De An. III, 3. En prenant com me point de repere le De Anima, l'aut eur determine ensuite la matiere des chapitres suivants qui porteront respcctivemcnt sur les principes fondamentaux sur lesquel s repose la theorie de la perception (chap. 2), sur l'analy se des cinq sens et du sens commun (chap. 3), sur l'imagination ou 94 BOOKREVIEWS/COMPTES RENDUS phantasia (chap. 4), sur les rapports entre la pensee et la perception (chap. 5), sur la notion moderne de conscience (chap. 6) et sur les consequences epistemologiques de la theorie aristotelicienne de la perception (chap. 7). Pour defendre l'unite et la coherence de cette theorie, l'auteur adopte la methode systematique et regressive, ce qui l'amene arejeter la methode genctiquc et progressive proposee par W. Jaeger (1923), reprise ensuite par F. Nuyens (1948) et plus recernmcntpar Ch. Lefevre (1972) (9-15). Les trois raisons que l'auteur apporte (13) en faveur du rejet de la methode gcnctique ne nous semblent ni necessaires ni concluantes et conduisent, a notre avis, a une petition de principe de nature rnethodologique. En effet, l'auteur limite delibercrnent son enquete au De Anima et aux Parva Naturalia pour dernontrer l'unite et la coherence de la theorie de la perception, et c'est ala lumiere de ces oeuvres qu'elle examine les autres textes d'Aristote selon sa methode regressive. Ce faisant, cllc s'assure avant toute enquete de la validite de sa these dans la mesure ou Ie De Anima et les Parva Naturalia appartiennent ala dcrniere phase d'evolution de la psychologic d'Aristote ou la theorie de la perception recoit son unite...

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