Abstract

This article applies an eco-critical approach to contemporary American fiction about the Canada-US border, examining Jim Lynch’s portrayal of the British Columbia-Washington borderlands in his 2009 novel Border Songs. It argues that studying transnational environmental actors in border texts—in this case, marijuana, human migrants, and migratory birds—helps illuminate the contingency of political boundaries, problems of scale, and discourses of risk and security in cross-border regions after 9/11. Further, it suggests that widening the analysis of trans-border activity to include environmental phenomena productively troubles concepts of nature and regional belonging in an era of climate change and economic globalization.

Résumé:

Cet article propose une lecture écocritique de la fiction étatsunienne contemporaine portant sur la frontière entre le Canada et les États-Unis, en étudiant le portrait donné par Jim Lynch de la région frontalière entre la Colombie-Britannique et Washington dans son roman Border Songs, paru en 2009. L’article soutient que l’étude, dans les textes sur la frontière, des acteurs environnementaux transnationaux – dans ce cas-ci, la marijuana, les migrants humains et les oiseaux migratoires – jette un jour nouveau sur la contingence des limites territoriales politiques, des problèmes d’échelle et des discours sur le risque et la sécurité des régions transfrontalières après les évènements du 11 septembre 2001. Il suggère également qu’en élargissant l’analyse de l’activité transfrontalière pour y inclure les phénomènes environnementaux, on brouille de façon productive les concepts de nature et d’appartenance régionale d’une époque marquée par les changements climatiques et la mondialisation de l’économie.

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