Abstract

Les changements saisonniers de la criminalité sont documentés depuis le milieu du XIXe siècle, mais un profil annuel universel n’est toujours pas dé-fini. Les chercheurs ont tendance à mettre l’accent sur une seule ville plutôt que sur une période de temps, et, à cause de différences méthodologiques, les études peuvent souvent être difficiles à comparer. Cette étude investigue donc les fluctuations saisonnières de la criminalité au sein de huit villes de la Colombie-Britannique, au Canada, entre 2000 et 2006. Les données du Programme de déclaration uniforme de la criminalité, lesquelles représentent qua-tre types de crime (voies de fait, vol qualifié, vol de véhicules à moteur et cambriolage), ont été utilisées dans des modèles binomiaux négatifs ou de Poisson et régressées en fonction des variables de tendance, de météo et de clarté. Les résultats suggèrent que les changements de température ont un impact sur les taux de voies de fait, que peu de variables météorologiques affectent l’occurrence de vols qualifiés et que la fluctuation des types de crimes contre les biens variait d’une ville à l’autre. De plus, la pluie et la neige avaient un effet dissuasif sur le crime dans les villes qui n’avaient pas l’habitude d’a-voir de telles conditions météorologiques. Ces résultats impliquent que (a) les changements en régimes climatiques modifient les opportunités criminelles des gens, ce qui, à son tour, influence quand un crime est commis; (b) les profils universels de saisonnalité du crime ne devraient pas être assumés pour toutes les villes; et (c) la saisonnalité du crime devrait être étudiée à un niveau désagrégé ou spécifique au crime.

Seasonal changes in crime have been documented since the mid-1800s, but no definitive consensus has been reached regarding universal annual patterns. Researchers also tend to focus on a single city over a particular time period, and, due to methodological differences, studies can often be difficult to compare. As such, this study investigates the seasonal fluctuations of crime across eight cities in British Columbia, Canada, between 2000 and 2006. Uniform Crime Report data, representing four crime types (assault, robbery, motor vehicle theft, and break and enter) were used in negative binomial or Poisson count models and regressed against trend, weather, and illumination variables. Results suggest that temperature changes impacted assault levels, few weather variables affected the occurrence of robberies, and fluctuations in property crime types were variable across the cities. Moreover, rain and snow had a deterrent effect on crime in cities that were not used to such weather conditions. These findings imply that (a) changes in weather patterns modify peoples’ routine activities and, in turn, influence when crime is committed; (b) universal crime seasonality patterns should not be assumed across all cities; and (c) crime seasonality should be studied at a disaggregate or crime-specific level.

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