Abstract

Delayed union formation has been suggested as one of the main pathways through which economic conditions affect fertility. The link between (un)employment and union formation has received limited attention in the literature, however. Using longitudinal micro-data from the first and second waves of the Generations and Gender Survey, in tandem with contextual data on unemployment rates, multilevel discrete-time hazard models are estimated to assess how individual employment status and aggregate-level economic conditions have affected entry into a first co-residential union of young adults in France (1993–2008). We focus on whether the association between individual-level employment status and aggregate-level unemployment rates on the one hand, and union formation on the other, differs by gender and level of education. For men, we find that not being employed reduces the probability of entering a co-residential union, whatever their level of education. Among women, not being employed delays union formation only for those with tertiary education. A higher aggregate-level unemployment rate negatively affects the probability of entering a co-residential union among tertiary educated men, but no association is found among women.

La mise en couple tardive est considérée comme l’un des principaux canaux par lesquels le contexte économique et la situation vis-à-vis de l’emploi influent sur la fécondité. L’article s’appuie sur des données individuelles longitudinales issues des deux premières vagues de l’enquête française Étude des relations familiales et intergénérationnelles (Generations and Gender Survey, Erfi-GGS), ainsi que des données contextuelles mensuelles sur les taux de chômage par sexe et niveau d’études. Des modèles de durée multiniveau en temps discret sont estimés afin d’évaluer de quelle manière la situation professionnelle individuelle et l’environnement économique ont influencé l’entrée en première union cohabitante chez les jeunes adultes entre 1993 et-2008. Nous cherchons à déterminer si la relation entre, d’une part, la situation professionnelle individuelle et le taux de chômage, et, d’autre part, la mise en couple varie selon le sexe et le niveau d’études. Pour les hommes, le fait de ne pas travailler diminue les chances de former une première union cohabitante, quel que soit le niveau d’études. Pour les femmes, l’absence de travail ne retarde la mise en couple que pour celles ayant fait des études supérieures. Un taux de chômage élevé réduit les chances de former une première union pour les hommes ayant fait des études supérieures, tandis qu’aucune relation de ce type n’est constatée chez les femmes.

La formación tardía de las parejas es considerada como una de las principales vías por las que el contexto económico y la situación respecto al empleo influyen sobre la fecundidad. El artículo es basado sobredatos individuales longitudinales provenientes de las dos primeras olas de la encuesta francesa Estudio de las relaciones familiares e inter-generacionales (Generations and Gender Survey, Erfi-GGS), así como de datos contextuales mensuales sobre las tasas de desempleo de los jóvenes según el sexo y el nivel de estudios. Se han estimado modelos de duración multinivel en tiempo discreto a fin de evaluar la influencia de la situación profesional individual y del entorno económico sobre la entrada en primera unión de los jóvenes adultosentre 1993 y 2008). Se intenta averiguar si dicha influencia varía según el sexo y el nivel de estudios. En los hombres, el hecho de no trabajar disminuye la probabilidad de formar una primera unión, cualquiera que sea el nivel de estudios. En las mujeres, la ausencia de trabajo impide la unión solamente en las que han hecho estudios superiores. Una tasa de desempleo elevada reduce la probabilidad de formar pareja en los hombres que han hecho estudios superiores, mientras que en las mujeres no se observa ninguna relación de ese tipo.

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