Abstract

Cet article poursuit deux objectifs. Dans un premier temps, il examine le statut générique du premier roman d’Ook Chung, Kimchi, qui n’est ni à la lettre une autofiction, ni une œuvre de pure imagination. Entre fiction et autofiction, ce roman constitue un cas intéressant de texte hybride qui, sans remettre en question les catégories conventionnelles, les joue habilement les unes contre les autres. Dans un deuxième temps, l’article établit une comparaison entre les deux versions du récit, le roman original paru en 2001 et sa reprise légèrement modifiée en 2012 incluse dans La Trilogie coréenne, afin de montrer en quoi cette modification, bien que minime, entraîne d’autres changements plus importants dans la réception de l’œuvre.

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