Abstract

Compared to political developments in Eastern Europe and Latin America, democratization in sub-Saharan Africa has been more problematic and uneven. Looking at the performance in four subregions—central Africa, East Africa, southern Africa, and West Africa—yields no convincing evidence of a “wave” of democratization; countries next to each other differ considerably with regard to their Freedom House scores. This does not mean that democratization has necessarily stalled, but it does demonstrate that the prevailing vertical cleavages along ethnic, racial, or religious lines can make such a transition volatile, as suggested by the cases of Burundi, Mali, and even Kenya. While political competition in mature democracies, typically divided along horizontal group or class lines, tends to generate positive-sum outcomes, such competition in Africa easily turns into “prisoner’s dilemma” games. The uncertainty about the value of cooperation in such situations usually produces political “truces” that are easily abandoned if the costs of adherence exceed the benefits. Against the background of this prevailing political logic, this article calls for a new approach to conceptualizing notions of “institution” and “power” in the analysis of politics in the region.

Résumé:

Par rapport à l’évolution politique en Europe de l’est et en Amérique latine, démocratisation en Afrique subsaharienne a été plus problématique et inégale. L’examen des performances de quatre sous-régions—Afrique centrale, Afrique de l’est, Afrique australe et Afrique de l’Ouest—ne donne aucune preuve convaincante d’une “vague” à la démocratisation; les pays proches des uns et des autres diffèrent considérablement en ce qui concerne leurs scores de “Freedom House.” Cela ne signifie pas que la démocratisation a nécessairement calé, mais cela démontre que les clivages verticaux qui sont prévalant le long des lignes ethniques, raciales ou religieuses peuvent faire une telle transition instable, comme l’a suggéré les cas du Burundi, Mali et du Kenya. Alors que la compétition politique dans les démocraties matures, généralement divisée le long de groupe horizontal ou lignes de classe, a tendance à générer des résultats positifs, cette concurrence en Afrique se trans-forme facilement en un jeu appelé “dilemme du prisonnier.” L’incertitude quant à la valeur de la coopération dans de telles situations produit généralement des “trêves” politiques qui sont facilement abandonnées si les coûts d’adhésion dépassent les bénéfices. Dans le contexte de cette logique politique qui prévaut, cet article appelle une nouvelle approche de conceptualisation des notions d’ “établissement” et de “pouvoir” dans l’analyse politique de la région.

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