Abstract

Engaging with recent postcolonial scholarship on translation, this article attempts to shed light on the manner in which Souffles-Anfas’s translation practice, though situated in the peak of Arab nationalist and Pan-Africanist movements and in the Cold War climate, enabled it to function in ways that recent scholarship in postcolonial and global studies attributes primarily to cultural practices, reading trends and discursive strategies that are regarded as specific to freedom and social justice struggles during the post-nation-state and the end of the Cold War eras, or to what it became customary to call the age of globalization and new media technologies.

Inspiré par les perspectives théoriques apportées par les études postcoloniales à la question de la traduction, la présente étude se propose de mettre en lumière la manière dont la politique de traduction menée par cette revue bilingue, quoique située à l’apogée des mouvements nationalistes arabes et du panafricanisme et dans le contexte de la guerre froide, lui a permis d’opérer sous des formes que les recherches récentes dans le domaine des études postcoloniales et globales attribuent essentiellement aux pratiques culturelles, modes d’interprétation et stratégies discursives propres aux luttes pour la liberté et la justice sociale à l’ère de la fin des états-nations et de la guerre froide, ou à ce qu’il est devenu d’usage d’appeler l’ère de la globalisation et des nouvelles technologies.

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