Abstract

Until the 1740s, the Royal Navy’s policy aimed at caring for sick and wounded seamen both at home and abroad was uncomplicated. It routinely retained London-based contractors who, in turn, employed regional agents to run the day-to-day operations in all of the country’s seaport towns and at naval stations abroad. These agents were responsible for leasing sick quarters or temporary hospital buildings, as well as procuring victuals, medical supplies, surgeons and nurses. The contractor system allowed the Admiralty to pay a fixed rate to contractors, which meant it could approximate its annual costs for taking care of sick and wounded seafarers. Once the Sick and Hurt Board became a permanent division of the Royal Navy, however, it bore accountability for the navy’s medical decisions. At the Admiralty’s urging, the Board set about re-evaluating the longstanding contractor system, and determined that purpose-built naval hospitals were better suited to the navy’s expanding needs. Following the immediate success of two naval hospitals erected in Britain, Haslar in Portsmouth and Stonehouse in Plymouth, the navy determined they would benefit from the erection of similar facilities in the West Indies. This paper sets out to explore this transitional period in the Royal Navy’s medical branch when it undertook the critical change from a contractor-lead hospital scheme to a navy-controlled system. By investigating individual hospital designs, letters, and hospital muster books, an accurate representation of naval hospitals in the West Indies can be established. In doing so, the notion of an advanced military body emerges, dispelling several misapprehensions about seamen’s healthcare during the eighteenth century.

Résumé analytique:

Jusqu’aux années 1740s, la marine britannique s’occupait de ses marins malades et blessés par un système de contractualisation. La marine engageait des entrepreneurs à Londres qui, eux, sous-traitait les opérations quotidiennes à des agents régionales dans les villes portuaires et les stations navales. Ces agents louaient des chambres de malade ou des hôpitaux temporaires, procuraient les provisions et fournitures médicales nécessaires, et employaient des chirurgiens et infirmières. L’amirauté payait un taux fixe à ses prestataires extérieurs et pouvait, par conséquence, estimer les coûts annuels pour soigner les malades et blessés. Cependant, après avoir devenu partie intégrante de la marine, le conseil des malades et blessés (« Sick and Hurt Board ») a assumé la responsabilité de toute décision de nature médicale. Le conseil a réévalué le système de contractualisation et a décidé de le remplacer par des hôpitaux navals spécialement construit pour satisfaire les besoins de la marine. Suite au succès de deux hôpitaux construits en Grande-Bretagne, Haslar à Portsmouth et Stonehouse à Plymouth, la marine britannique a décidé de construire des établissements semblables aux Antilles. Cet article analyse la transition entre le système de contractualisation et le système dirigé par la branche médicale de la marine britannique. Une représentation précise des hôpitaux navals aux Antilles est possible grâce aux plans architecturaux, aux lettres, et aux registres des présences. Ainsi, la marine britannique est décrit comme un organe militaire avancé, ce qui réfute certains malentendus à propos du système de santé maritimes pendant le XVIIIe siècle.

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