Abstract

The importance of Indigenous knowledge systems for environmental decision-making is now widely recognized. In the context of collaborative approaches to environmental governance, scholars and practitioners have recognized that Western knowledge is not sufficient, and that ideas, practices, and knowledge from Indigenous peoples is essential. Collaborative environmental governance practice tends to make assumptions about how Indigenous knowledge systems can be incorporated into decision-making without reflecting satisfactorily on contrasting perspectives of Indigenous peoples themselves; these perspectives are partially captured in the Indigenous governance literature. This essay draws on empirical research in British Columbia, a place where First Nations have been approached by organizations involved in water governance to be involved in collaborative decision-making. The research reveals an important disconnect between the perspectives of Indigenous knowledge-holders and the people promoting “integration” of this knowledge into collaborative decision-making processes. We offer suggestions for reconciling collaborative approaches to water governance with Indigenous knowledge systems and the values and perspectives of Indigenous peoples.

Abstract:

L’importance des systèmes de savoir autochtone pour la prise de décisions environnementales est maintenant généralement reconnue. Dans le contexte de démarches collaboratives de gouvernance de l’environnement, les intellectuels et les experts signalent que le savoir occidental n’est pas suffisant et que les idées, pratiques et connaissances des peuples autochtones sont essentielles. La pratique de gouvernance environnementale collaborative mène souvent à des hypothèses sur la manière dont les systèmes de savoir autochtone peuvent être intégrés dans le processus de prise de décisions qui ne tiennent pas compte des perspectives divergentes des peuples autochtones mêmes. Ces perspectives sont partiellement identifiées dans la littérature sur la gouvernance autochtone. Le présent article s’inspire de données de recherche empiriques de la Colombie-Britannique – un lieu où des organismes participant à la gouvernance de l’eau ont communiqué avec les Premières Nations pour prendre des décisions ensemble. La recherche révèle qu’il existe un écart important entre les perspectives des détenteurs du savoir autochtone et les gens qui promeuvent « l’intégration » de ce savoir dans les processus collaboratifs de prise de décisions. Les auteurs offrent des suggestions pour réconcilier les démarches collaboratives de gouvernance de l’eau avec les systèmes de savoir autochtone et les valeurs et perspectives des peuples autochtones.

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