Abstract

abstract:

Focusing on traditional ritual items and objects of power with a practice of gender exclusion, marginalization, and oppression of categories of women in Igbo societies, this article argues that such practices are rights issues and consequently a challenge to contemporary women. This insight derives from Chinua Achebe’s 2012 autobiography in which he seems to suggest that there are matters still outstanding in the fight for women’s liberation. Given imperialist circumstances in the social history of Igbo encounters with a hegemonic colonialism and Christian mission impositions, I argue a need for the use of internal logic to examine traditional practices of gender and to argue from within. In the face of what I refer to as empty spaces, or knowledge gaps, interdisciplinarity becomes a useful analytical tool, while oral traditions and the richness of an indigenous library of knowledge systems in sayings and proverbs can provide an invaluable comparative resource. Invariably, in spite of internal contradictions in Igbo traditional practices of gender empowerment and sociocultural pragmatism, achievements in women’s rights and freedom are not attributable to the postcolonial or simply the “modern,” as there remain deep and continuous traditional histories at play in these encounters.

résumé:

Centré sur les objets rituels traditionnels et les objets de pouvoir avec une pratique d’exclusion de genre, de marginalisation et d’oppression des catégories de femmes dans les sociétés Igbo, cet article soutient que de telles pratiques représentent des problèmes de droits de la personne, et posent donc un défi aux femmes contemporaines. Cette perspective prend sa source dans l’autobiographie de Chinua Achebe publiée en 2012, dans laquelle il semble suggérer qu’il subsiste des questions non résolues dans la lutte pour la libération des femmes. En raison des circonstances impérialistes de l’histoire sociale des contacts igbos avec un colonialisme hégémonique et l’imposition de missions chrétiennes, j’affirme la nécessité de recourir a` une logique interne pour analyser les pratiques traditionnelles liées au genre et les débattre de l’intérieur. Devant ce que je qualifie d’espaces vides ou de lacunes dans le savoir, l’interdisciplinarité devient un outil analytique utile, tandis que les traditions orales et la richesse d’une collection indigène de systèmes de savoir sous forme de dictons et de proverbes peuvent offrir une ressource comparative inestimable. Invariablement, malgré les contradictions internes au sein des pratiques traditionnelles dans les domaines de l’empowerment de genre et du pragmatisme socioculturel, les accomplissements pour les droits et la liberté des femmes ne sont pas attribuables a` la situation postcoloniale ou simplement « moderne », puisque des histoires traditionnelles riches et ininterrompues entrent en jeu dans ces contacts.

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