Abstract

Environmental skepticism refers to doubt about the authenticity or severity of environmental threats facing the world today. Using Canadian data from the International Social Survey Program conducted in 2011 and structural equation modelling, this study explores social determinants of environmental skepticism and its impact on environmental behaviour. Cognitive bias, generalized trust, and competing concern theories are found to be effective in explaining why some Canadians are more skeptical than others. Certain worldviews (a high level of religiosity, conservative political ideology), lack of trust in general society, and competing non-environmental concerns are three key factors underlying environmental skepticism in Canada. This study further finds that environmental skepticism has a real impact on individuals’ environmental behaviour. It inhibits both the adoption of environmentally friendly lifestyles and engagement in environmentalist activism. Environmental skepticism thus can be a serious barrier to building an environmentally sustainable society in Canada.

Résumé:

Le skepticisme environnemental fait référence au doute entourant l’authenticité ou la gravité des menaces environnementales qui planent aujourd’hui sur le monde.À l’aide des données canadiennes tirées du programme international d’enquêtes sociales (ISSP) mené en 2011 et d’une modélisation par équations structurelles, cette étude examine les déterminants sociaux du skepticisme environnemental et son impact sur les comportements. Les biais cognitifs, la confiance généralisée et les préoccupations concurrentes semblent expliquer pourquoi certains Canadiens seraient plus sceptiques que d’autres. Certaines visions du monde (caractérisées par une forte religiosité, l’adhésion à des politiques conservatrices, etc.), le manque de confiance à l’égard de la société en général et les préoccupations non environnementales concurrentes constituent trois facteurs clés à l’origine du skepticisme environnemental au Canada. Cette étude montre en outre que le skepticisme environnemental a des effets réels sur le comportement des personnes. Il inhibe l’adoption de modes de vie qui préservent l’environnement et l’adhésion à l’activisme environnemental. Il peut donc constituer une barrière importante à l’édification d’une société écoresponsable au Canada.

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