Abstract

Afin d’expliquer la délinquance, cette étude a exploré la capacité d’explication du modèle d’interaction entre le risque individuel et contextuel, et ce, en le comparant au modèle additif. Elle a été effectuée par autodéclaration auprès de 235 contrevenants et porte sur les attitudes et les caractères antisociaux, l’entourage criminel, le mode de vie et la délinquance. Des analyses de régression linéaire multiple (combinaison additive) et des arbres de régression (combi-naison d’interaction) ont été effectués. En général, les facteurs favorisant la formation de situations criminogènes (caractéristiques personnelles, entourage criminel et mode de vie déviant) ont tous contribué, et ce, de manière importante, à expliquer la fréquence et la variété des crimes. Par contre, les résultats de l’arbre de régression suggèrent qu’il est nécessaire de comprendre les niveaux du risque tant individuel que contextuel pour bien expliquer la délinquance. Nos résultats indiquent qu’il serait sage de remplacer l’approche additive actuellement utilisée dans l’évaluation du risque de récidivisme par une approche interactive, car cette dernière reflète mieux la réalité.

Abstract

This study explored the explanatory power of the interaction model between individual and contextual risk, in comparison to the additive model, to explain delinquency. It was conducted with 235 offenders, who completed self-report questionnaires regarding antisocial traits and attitudes, criminal entourage, lifestyle, and delinquency. Multiple linear regression analyses (additive combination) and regression trees (interaction combination) were produced. In general, the factors favouring the formation of criminogenic situations (personal characteristics, criminal entourage, and deviant lifestyle) all signifi-cantly contributed to the explanation of the frequency and variety of crimes. However, the regression tree results suggested that it is necessary to understand the level of both individual and contextual risk to adequately explain delinquency. Our results suggest abandoning the additive approach currently used in the assessment of recidivism risk in favour of an interactional approach because it better reflects reality.

pdf

Share