Abstract

Because British Columbia is one of the few Canadian provinces that did not already have treaties between the Federal government and indigenous peoples at the country’s founding, today’s provincial government, First Nations, and businesses face uncertainty about who controls the 94 percent of British Columbia that is Crown land. Stepping into this situation in 2001, newly elected BC Liberal Premier Gordon Campbell lost little time implementing his controversial campaign promise to hold a province-wide referendum on treaty negotiations. This research note attempts to explain why Campbell decided to go ahead with the poll despite vehement opposition from First Nations and others. Relying on personal interviews with such key figures as Premier Campbell, Attorney General Geoff Plant, and leading First Nations Treaty Negotiators, the essay finds that the referendum was about making sure that ordinary voters had a voice in the negotiations and/or about politically coopting former BC Reform Party supporters in order to win election and ultimately achieve more viable agreements with the province’s indigenous peoples. The note also discusses the apparent political effects of the referendum. First, the exercise appears to have prevented the BC Reform Party from winning any further seats in the provincial legislature. Second, the referendum probably strengthened the BC Liberal administration’s position during treaty negotiations with First Nations. Substantively, however, Campbell’s stronger political position may have allowed him to take a daring, “Nixon-in-China” approach that ultimately resulted in treaty provisions that were more favourable to First Nations than might have otherwise been the case.

Résumé:

Parce que la Colombie-Britannique est l’une des rares provinces canadiennes qui ne disposent pas de traités entre le gouvernement fédéral et les peuples autochtones dès la fondation du pays, le gouvernement provincial, les Premières Nations, et les entreprises dans cette province souffrent d’une incertitude au sujet du contrôle des 94 pour cent de la Colombie-Britannique qui se composent de terres de la Couronne. Gordon Campbell, le premier ministre du parti libéral de la Colombie-Britannique à partir de 2001, n’a pas eu besoin de beaucoup de temps pour mettre en œuvre sa promesse électorale de tenir un référendum provincial sur la négociation des traités avec les Premières Nations. Cette note de recherche tente d’expliquer pourquoi Campbell a décidé de procéder à ce vote malgré l’opposition véhémente de la part des Premières Nations et d’autres acteurs politiques. Basé sur des entrevues privées avec des personnalités clés telles que le premier ministre Campbell, le procureur général Geoff Plant, et les principaux négociateurs entre les Premières Nations, l’essai soutient que le référendum avait pour motivation la gouvernance démocratique et / ou la stratégie électorale. La note aborde également les effets politiques apparents du référendum. Tout d’abord, l’exercice semble avoir empêché le parti réformiste de la Colombie-Britannique d’obtenir d’autres sièges à la législature provinciale. En second lieu, le référendum a probablement renforcé la position de l’administration libérale lors de la négociation des traités avec les Premières Nations. Au fond, cependant, la position politique plus forte de Campbell lui a peutêtre permis d’adopter une approche audacieuse du style «Nixon en Chine» qui a finalement abouti à des traités plus favorables aux Premières Nations.

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