Abstract

Abstract:

The 1979 classic Prairie Capitalism controversially asserted, “we find no confirmation of the thesis that provinces, heavily dependent on the exploitation and sale of staples, are thereby placed in a permanent position of political dependency vis à vis external capital” (Richards and Pratt 1979, 8). Developments in the years since have confirmed the book’s analysis, and this has clear implications both for our understanding of the trajectory of Canadian capitalism, and for our assessment of the core tenets of Canadian political economy. Further, an appreciation of the contemporary utility of this aspect of the analysis in Prairie Capitalism is a necessary corrective to the contemporary “resource colony” discourse associated with Canada’s bitumen sands industry.

Abstract:

L’ouvrage classique Prairie Capitalism de 1979 a soulevé la controverse en affirmant que « nous ne trouvons aucune confirmation de l’hypothèse selon laquelle les provinces, largement tributaires de l’exploitation et de la vente des ressources premières, se trouvent en situation permanente de dépendance politique par rapport au capitalisme externe » (Richards et Pratt 1979, 8). L’avancée des travaux de recherche a depuis confirmé cette analyse, ce qui a une nette incidence tant sur notre compréhension de la trajectoire du capitalisme que sur notre évaluation des fondements de l’économie politique canadienne. Qui plus est, il est même nécessaire de tenir compte de l’utilité contemporaine de cet aspect de l’analyse de l’ouvrage Prairie Capitalism pour corriger le discours contemporain de « colonie prodigue de ses ressources » associé à l’industrie des sables bitumineux du Canada.

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