Abstract

Abstract:

During the late nineteenth century there was a growing movement in Canada led by Protestant denominations and their organization, the Lord’s Day Alliance, for the national observance of the Christian Sabbath. After several years, the Canadian government enacted the Lord’s Day Act in 1906, prohibiting non-essential activities on Sundays, including sports for financial gain. Sabbatarians across the Dominion attempted to enforce the Sunday law. In the Haudenosaunee communities of Ahkwesáhsne and Six Nations, however, Sunday lacrosse games attracted thousands of paying non-Indigenous spectators and continued to take place “illegally” until the mid-1920s. The Lord’s Day Alliance, the attorney general of Ontario, and the Department of Indian Affairs attempted to enforce the law on the reserves. By examining the controversy surrounding the Sunday lacrosse games from 1916 to 1924, this essay demonstrates that the dispute was both a precursor to and a consequence of larger struggles over the future of self-determination in the communities. Furthermore, the struggle played into internal conflicts about Haudenosaunee governance and identity that were themselves triggered by assimilationist policies. It was hardly a coincidence that the dispute coincided with the Department of Indian Affairs’s forced removal of the hereditary council in Six Nations in 1924; rather, the lacrosse controversy was a significant incident in that series of events and provides valuable insights into the Haudenosaunee’s fight for sovereignty in the early 1920s.

Abstract:

Vers la fin du XIXe siècle, on constate un mouvement grandissant au Canada dirigé par des congrégations protestantes et leur organisation – l’Alliance du jour du Seigneur – pour faire observer le sabbat chrétien à l’échelle nationale. Après plusieurs années, le gouvernement canadien promulgue la Loi sur le dimanche en 1906, interdisant les activités non essentielles le dimanche, y compris les événements sportifs qui génèrent des profits. Les Sabbatariens dans tout le « Dominion du Canada » essaient de faire observer la loi. Dans les communautés Haudenosaunee d’Ahkwesáhsne et des Six-Nations toutefois, les parties de crosse (lacrosse) du dimanche attirent des milliers de spectateurs non autochtones payants et continuent à se dérouler « illégalement » jusqu’au milieu des années 1920. L’Alliance du jour du Seigneur, le procureur général de l’Ontario et le ministère des Affaires indiennes essaient toutefois de faire observer la loi dans les réserves. En examinant la controverse entourant les parties de crosse du dimanche entre 1916 et 1924, le présent article démontre que ce conflit a été un précurseur ainsi qu’une conséquence de débats plus importants sur l’avenir de l’autodétermination dans les communautés autochtones. Ces débats ont également eu une incidence sur les conflits internes de la gouvernance et de l’identité Haudenosaunee qui ont eux-mêmes été induits par des politiques assimilationnistes. Il ne s’agissait certainement pas d’une coïncidence que les conflits se soient déroulés en même temps que l’enlèvement forcé du conseil héréditaire des Six-Nations par le ministère des Affaires indiennes en 1924. La controverse sur les parties de crosse représente un incident important dans une série d’événements et fournit une perspective intéressante sur la lutte pour la souveraineté Haudenosaunee au début des années 1920.

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