Abstract

Abstract:

This essay explores how Canadian soldiers of the Great War created protective spaces and sanctuaries in the front-line trenches of the Western Front to normalize violence. The Western Front was a place of industrial killing by modern weapons that inflicted enormous physical and mental harm on soldiers; but most soldiers found ways to cope and endure. What tools did the soldiers use to protect themselves? The soldiers made their trenches and holes in the ground into temporary homes, which solidified the bonds of camaraderie and normalized the abnormal experience. They banded together through song and rumours, which were often sung and shared in their deep underground dugouts, helping to raise morale. Letters from home connected soldiers to their communities back in Canada. The creation and consumption of culture helped the soldiers make sense of the war and endure the terrible violence.

Abstract:

Cet article examine comment les soldats canadiens de la Grande Guerre ont créé des abris et des sanctuaires dans les tranchées de première ligne sur le front occidental pour normaliser la violence autour d’eux. Le front occidental était un lieu de tuerie industrialisé avec des armes modernes qui causaient des préjudices physiques et mentaux énormes aux soldats. La plupart des soldats trouvèrent des façons d’endurer et de s’adapter. Quels étaient les outils utilisés par les soldats? Ils aménagèrent leurs tranchées et leurs trous dans la terre comme des demeures temporaires qui les aidaient à solidifier les liens de camaraderie et à normaliser une situation anormale. Les soldats formèrent des liens en chantant et en partageant des rumeurs (qui étaient souvent tournées en chansons dans leurs abris souterrains) afin de se remonter le moral. Des lettres de la famille et d’amis reliaient les soldats avec leurs communautés au Canada. La création et la consommation de culture aidaient les soldats à mieux accepter la guerre et à endurer la violence terrible du moment.

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