Abstract

Photography has been used by settlers to document and fictionalize colonial encounters in Canada since the mid-nineteenth century as an attempt to displace Indigenous peoples from the land, to contain them within settler albums. In this essay, the author looks at visual practices of settler photograph albums in British Columbia from the turn of the twentieth century to argue that this is a key site of settler forgetting and erasure of colonial violence. Specifically, the author analyzes the visual practices of depicting the before and after of colonial encounters in the personal photograph albums of contractor Andrew Onderdonk (c1885) and photographer and civil servant Benjamin Leeson (1887-1900). Paulette Regan’s methodology of “unsettling” (2010) guides a destabilization of the historical narratives that are supported by these personal photographic albums, and asks how they produce settler denial and guilt about Indigenous–settler relations, as well as what we can learn about colonial injustice and violence through an unsettling encounter with these same images.

Abstract

La photographie est utilisée par les colons depuis le milieu du XIXe siècle pour documenter et « romancer » les rencontres coloniales au Canada afin de tenter de déplacer les peuples autochtones de leurs terres et de les localiser sur les pages de leurs albums. Dans le présent article, l’auteure examine les pratiques visuelles associées aux albums de photos des colons de la Colombie-Britannique au tournant du XXe siècle et allègue que ceci est un excellent exemple de colons choisissant d’oublier et d’effacer la violence coloniale. L’auteure analyse en particulier les pratiques visuelles visant à illustrer l’avant-après des rencontres coloniales dans les albums personnels de l’entrepreneur Andrew Onderdonk (v. 1885) et du photographe et fonctionnaire Benjamin Leeson (1887-1900). Le recours à la méthodologie de Paulette Regan de « décolonisation » (2010) cause une déstabilisation des récits historiques appuyés par ces albums de photos personnels et examine comment ils ont entraîné un déni et un sentiment de culpabilité des colons concernant leurs relations avec les peuples autochtones ainsi que ce que nous pouvons apprendre sur l’injustice et la violence coloniales en regardant ces images d’un point de vue décolonisé.

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