Abstract

Immigration and the metropolis have long been linked, impacting upon the way we think about the contemporary city. However, quite different narratives, anchored in specific urban and social experiences, have informed traditions of this thinking, from the Chicago School to the Los Angeles School. In Montreal’s case, the narrative is a story of immigrant neighbourhoods, and illustrates both takes on the metropolis; namely that it can be cosmopolitan or fragmented in nature. This article will trace the various chapters of Montreal’s history to demonstrate that, whilst its narrative has, for the most part, identified it as a cosmopolitan city, recent developments seem to have triggered a twist in the tale towards a vision of a fragmented city; at least in sociopolitical discourses.

Abstract

L’immigration et la métropole ont depuis longtemps partie liée, y compris dans la manière de réfléchir sur la ville contemporaine. Mais des récits fort différents ont traversé les traditions de pensée de l’École de Chicago à celle de Los Angeles, car ancrées dans des expériences urbaines et sociales différentes. Dans le cas de Montréal, le récit s’énonce comme une histoire de quartiers et illustre les deux versions de la métropole, l’une cosmopolite, l’autre fragmentée. On se propose donc de parcourir les différents chapitres de son histoire et de montrer que si le récit dominant est bien celui d’une ville cosmopolite, des développements récents semblent indiquer un glissement du récit vers une ville fragmentée, du moins sur le registre des discours sociopolitiques.

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