Abstract

What happens when the subject of anthropological study intervenes in the research process itself? This paper explores a 1910 letter—dubbed the Laurier Memorial, written by the Secwépemc, Syilx and Nlaka’pamux First Nations in interior BC—which puts forward a robust vision for just political relations between Indigenous peoples and settlers, based in Indigenous law, mutual obligation, reciprocal sovereignty and shared jurisdiction. However, it turns out that the Laurier Memorial has implications for anthropological practice as well. As the Laurier Memorial helps anthropology to “find a place to stand,” the resulting research relationship becomes an extension of the research content itself.

Que se passe-t-il lorsque le sujet de l’étude anthropologique intervient dans le processus même de la recherche? Cet article se penche sur une lettre de 1910 – surnommée le « Monument à Laurier », et rédigée par les Premières Nations Secwépemc, Syilx et Nlaka’pamux du centre de la Colombie-Britannique – qui met en avant une solide vision des relations politiques entre peuples autochtones et colons européens qui soient équitables et fondées sur le droit autochtone, l’obligation mutuelle, la souveraineté réciproque, et la juridiction partagée. Il s’avère cependant que le « Monument à Laurier » a aussi des répercussions sur la pratique anthropologique. Dans la mesure où cette lettre permet à l’anthropologie de « prendre position », la relation de recherche qui en découle devient le prolongement du contenu même de la recherche.

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