Abstract

This article offers a case study of a transracial adoption involving a mixed-heritage child and a legally Indian adoptive couple. The legal adoption of “Frances T” in 1937, considered to be “in the best interests of the child” by social welfare professionals, took on gendered and racialized meaning in the discourse of the Indian Affairs bureaucrats who subsequently attempted to overturn it. The article uses the case to examine Canadian settler-colonial beliefs about blood and belonging. It also explores the complications that emerged as legally defined Indian people came into contact with provincial child welfare legislation. With the goal of eliminating Indigenous legal and kinship forms, the Indian Act colonized adoption so it could be used as a method of assimilation rather than as a traditional form of Indigenous alliance creation and childcare. The case highlights the themes of Indigenous kinship and sovereignty, legislated Indian identity, and the growing involvement of social workers in the lives of Aboriginal people in the mid- to late-twentieth century.

Nous vous présentons ici une étude de cas portant sur une adoption trans-raciale d’une enfant d’héritage mixte par un couple adoptif d’Indiens légaux. L’adoption de « Frances T » en 1937, jugéeêtre « dans le meilleur intérêt de l’enfant » par les professionnels des services sociaux, pris une signification sexuée et raciste dans le discours des bureaucrates des affaires indiennes qui, par la suite, tentèrent d’annuler cette décision. Dans cet article, nous utilisons ce cas pour examiner les croyances des colonisateurs au sujet des liens du sang et d’appartenance. Nous explorons également les complications qui apparurent alors que les personnes ayant été reconnues par la loi comme étant Indiens entrèrent en rapport avec la législation provinciale sur la protection de l’enfance. Ayant pour but d’éliminer les formes de liens de parenté et de légalité indigène la Loi sur les Indiens « colonisa » l’adoption pour en faire un moyen d’assimilation plutôt qu’en faire une formule traditionnelle indigène pour forger des alliances et protéger les enfants. Ce cas met l’accent sur les thèmes de souveraineté et parenté indigènes et sur le rôle grandissant des travailleurs sociaux dans la vie des peuples indigènes durant la dernière moitié du vingtième siècle.

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