Abstract

Although far removed from the Soviet Union geographically and by no means a major international power, Canada closely followed events in “Red Russia” from its very inception. This is clear from even a cursory examination of Canadian press coverage of the U.S.S.R., which was both extensive and quite detailed, especially when it came to reporting on Soviet agriculture in the first decade and a half of Communist rule. This paper discusses accounts about the Soviet Union published in the mainstream Canadian press between 1924 and the end of 1930, when Joseph Stalin came to power and inaugurated the first Five-Year Plan with the objective of radically and fundamentally reshaping the economic, political, social, and cultural fabric of the former Russian empire. It pays particular attention to events in Ukraine that contribute to a fuller understanding of the 1932–33 Great Famine (the Holodomor). It further analyzes the news stories from Ukraine in the context of broader historical developments.

Bien qu’ayant été longtemps retiré géographiquement de l’Union soviétique et sans être considérée comme une grande puissance internationale, le Canada a suivi de près les événements en “Russie Rouge” depuis ses tout débuts. Cela vient clairement d’un examen superficiel de la couverture de presse canadienne de l’URSS, qui était à la fois étendue et très détaillée, surtout quand il s’agissait de rendre compte de l’agriculture soviétique dans la première décennie et la moitié du règne communiste. Cet article révèle des faits au sujet l’union Soviétique publiés dans la presse traditionnelle canadienne entre 1924 et la fin de 1930, lorsque Joseph Staline est arrivé au pouvoir et a inauguré le premier plan quinquennal avec pour objectif de réorganiser radicalement et fondamentalement la vie économique, politique, sociale, et la structure culturelle de l’ancien empire Russe. Il accorde une attention particulière aux événements en Ukraine qui contribue à une meilleure compréhension de la Grande Famine de 1932 à 1933 (L’Holodomor). Il analyse en outre les informations sur l’Ukraine dans un contexte des développements historiques plus étendus.

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