Abstract

Naming converts space to place. Place names are often the manifestation of military and political power. The victors write history and embed their culture and power in the landscape by naming and renaming places. In Canada’s Prairie West, after 1870, Aboriginal place names were submerged beneath a tide of British imperial nomenclature bestowed by major corporations. Agricultural immigrants from Europe found it difficult to mark their presence in the landscape by naming settlements, but school names were generally assigned locally. By naming schools, otherwise powerless groups from Eastern Europe marked their presence in the rural landscape. Naming or renaming them reflected the strength of community power, the community’s weltanschaaung, and fluctuations in the influence of the Anglophone elite.

L’acte de nommer convertit l’espace en un lieu. Le nom des lieux (toponyme) sont souvent la manifestation du pouvoir politique et militaire. Les vainqueurs écrivent l’histoire et intègrent leur culture et pouvoir dans le paysage en nommant et en renommant des lieux. Après 1870, dans la région des Prairies de l’Ouest du Canada, les toponymes autochtones ont été submergés sous une marée de nomenclature impériale Britannique conférée par les grandes entreprises commerciales. Les immigrants agricoles en provenance d’Europe ont trouvé difficile de marquer leur présence dans le paysage en nommant des villages. Toutefois, cela n’était pas le cas pour le nom des écoles qui était généralement attribué localement. L’acte de nommer leurs écoles a permis à des groupes d’Europe de l’Est de marquer leur présence dans le paysage rural. Ainsi, nommer ou renommer les écoles reflète le pouvoir de la communauté, l’weltanschauung de la communauté, et les fluctuations de l’influence de l’élite anglophone.

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