Abstract

Over the past twenty years, South African civil society has engaged in an extended debate over the appropriate role of “custom” in public life, focusing on issues of gender and sexuality. The history of virginity testing in the Eastern Cape region shows that the nostalgia for custom points to the loss of sexual autonomy that accompanied colonialism. While the rhetoric that justified virginity testing in the precolonial and early colonial era was deeply patriarchal, the practice itself protected female sexual autonomy and provided protections that were undermined by the colonial legal regime and have yet to be effectively replaced.

Au cours des vingt dernières années, la société civile sud-africaine s’est engagée dans un long débat sur le rôle approprié de la “coutume” dans la vie publique, en se concentrant sur les questions de genre et de sexualité. L’histoire du test de virginité dans la région du Cap oriental montre que la nostalgie pour les coutumes indique la perte de l’autonomie sexuelle qui a accompagné le colonialisme. Bien que la rhétorique qui justifiait les tests de virginité à l’époque précoloniale et au début de l’époque coloniale ait été profondément patriarcale, la pratique ellemême protégeait l’autonomie sexuelle des femmes et accordait des garanties qui ont été affaiblies par le régime juridique colonial et reste à être remplacées de façon efficace.

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