Abstract

This paper argues that the uniform, conceived as a special type of ‘social skin’, has been incorporated by individuals and groups into a complex chain of processes and meanings in the Cameroon Grassfields; I describe this practice as the uniformization of socio-cultural life. I demonstrate that uniforms, unlike ordinary clothing, are salient precisely because of their unique role as markers of collective identity but also because they embody and simultaneously express the paradox of similarity and difference. Central to these processes and construction of meaning are community-based associations that have elevated the uniform to a new kind of orthodoxy. These perspectives are borne out by ethnographic interpretations of the ways in which variously positioned subjects in the Grassfields relate to and embody the special object that the uniform represents.

Cet article soutient que l’uniforme, conçu comme un type spécial de « peau sociale », a été intégré par des particuliers et des groupes dans une chaîne complexe de processus et de sens dans les Grassfields du Cameroun ; l’auteur décrit cette pratique comme l’uniformisation de la vie socioculturelle. Il démontre que l’uniforme, contrairement au vêtement ordinaire, est important précisément de par son rôle unique de marqueur d’une identité collective, mais également parce qu’il incarne et exprime simultanément le paradoxe de similarité et de différence. Les associations communautaires sont au cœur de ces processus et de cette construction de sens, en ayant fait de l’uniforme un nouveau type d’orthodoxie. Ces perspectives s’appuient sur des interprétations ethnographiques de la manière dont des objets diversement positionnés dans les Grassfields se rapportent à l’objet spécial que représente l’uniforme, et l’incarnent.

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