Abstract

This paper examines timber theft in the forests of Prince Edward Island during the early nineteenth-century timber boom. The paper argues that large-scale private landowners who owned most of the Island’s forests were less successful in controlling illegal cutting or in obtaining revenues from stumpage than were authorities in neighbouring New Brunswick where much of the timber harvest came from Crown lands. The paper considers the landowners’ failure to curb the widespread flouting of their property claims to the forests on their estates within the broader context of the Prince Edward Island land question.

Abstract

Le présent article traite du vol de bois d’œuvre dans les forêts de l’Île-du-Prince-Édouard au moment de l’essor de l’exploitation forestière au début du XIXe siècle. Il soutient que les grands propriétaires fonciers privés qui possédaient la majeure partie des forêts de l’île ont moins bien réussi à enrayer la coupe illégale ou à obtenir des revenus du bois sur pied que les autorités du Nouveau-Brunswick voisin, où une bonne partie de la récolte forestière provenait des terres de la Couronne. Le fait que les propriétaires fonciers ne soient pas parvenus à refréner le mépris généralisé de leurs revendications sur la propriété des forêts qui couvraient leurs domaines est ici envisagé dans le contexte plus large de la question foncière à l’Île-du-Prince-Édouard.

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