Abstract

Recently there has been considerable interest in the role of first language use in second/foreign language learning, especially where students share a common first language. However, most research has focused on inclass interaction between teachers and learners. Much less attention has been given to students’ out-of-class practices, for example, in collaborative project- based learning. To fill this gap, the article tracks the out-of-class activities of 16 students (four project groups) involved in project work on a course in English for science students at an English-medium university in Hong Kong. An analy-sis of students’ computer-mediated interactions (Facebook, WhatsApp and email) shows that these interactions are plurilingual, with students drawing on English, Chinese and mixed code to different extents as they go about their project work. Different languages are used strategically: whereas L2 is used more in the construction of the final project product, L1 is used more to pro-mote group cohesion. The findings suggest that, in plurilingual contexts like Hong Kong, it is necessary to develop an English language pedagogy that ac-knowledges the need for the constructive but judicious use of translanguaging and plurilingual practices as students are engaged in L2-focused (e.g. EAP) project-based group work.

Ces derniers temps, on s’est beaucoup intéressé au rôle de l’utilisation de la langue maternelle dans l’apprentissage d’une langue seconde ou étrangère, surtout lorsque les étudiants ont la même langue maternelle. Toutefois, la majorité des travaux de recherche se sont concentrés sur les interactions entre les enseignants et les apprenants. On a accordeé beaucoup moins d’attention aux pratiques des étudiants a l’extérieur de la classe, l’apprentissage par projets collaboratifs, par exemple. Pour combler cette lacune, le présent article fait le suivi des activités hors classe de 16 étudiants (quatre groupes de projet) participant à un projet dans le cadre d’un cours d’anglais pour les étudiants des sciences dans une université de langue anglaise de Hong Kong. Une analyse des communications électroniques des étudiants (Facebook, WhatsApp et courriel) démontre que ces interactions sont plurilingues, les etudiants se servant de l’anglais, du chinois et d’un code mixte dans différentes proportions au cours de leur travail. Les différentes langues sont utilisées de façon stratégique : la L2 est utilisée davantage dans la confection du projet final, tandis que la langue maternelle est plus utilisée pour favoriser la cohésion du groupe. Ces observations donnent à penser que dans des contextes plurilingues comme celui de Hong Kong, il est nécessaire d’élaborer une pédagogie en langue anglaise qui reconnaît le besoin d’une utilisation constructive, mais judicieuse, de pratiques translangagiéres et plurilingues lorsque les étudiants participent à des travaux de groupe dans le cadre d’un projet axé sur la langue seconde (p. ex., l’anglais universitaire).

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