Abstract

Aux États-Unis, même si les résidents permanents et les immigrants sans statut n’ont généralement pas accès à l’assurance-maladie publique, dans certains États, les enfants immigrants sont couverts dans le cadre du Children’s Health Insurance Program (CHIP). Dans cet article, nous examinons l’effet des politiques d’admissibilité à l’assurance-maladie publique des États américains, en particulier en ce qui concerne les enfants immigrants, sur les disparités en matière de soins de santé de base liées à la race ou à l’ethnie. Grâce à des données originales sur les politiques d’admissibilité des États au CHIP ainsi qu’aux données de la Survey of Income and Program Participation concernant les enfants, nous montrons qu’une partie importante des variations entre les États en matière de soins de santé de base chez les enfants résulte des différences dans les règles d’admissibilité au CHIP touchant les enfants pauvres et nés à l’étranger ; ces disparités liées au fait d’être immigrant sont moins importantes quand les États n’exigent pas cinq années de résidence comme condition d’admissibilité au CHIP.

Abstract

Although recent legal permanent residents and undocumented immigrants are generally barred from accessing public health insurance, some US states cover immigrant children through the Children’s Health Insurance Program (CHIP). In this study, we examine the contextual effect of US state health insurance eligibility policy, particularly with respect to immigrant children, on race/ethnic and nativity-based disparities in children’s routine health care. Utilizing our original data on state CHIP eligibility policies and child-level data from the Survey of Income and Program Participation, we find that a significant portion of between-state variation in children’s routine health care results from diversity in CHIP eligibility rules for poor and foreign-born children. Immigrant-specific disparities are reduced when states do not require five years of residency for CHIP participation.

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