Abstract

From 1964 to 1968, Manuel Barbadillo based many of his pictures on a single black and white square module. Sixteen different forms (structural elements) can be generated from this module by rotation, mirror image and by interchanging black and white. Any of these structural elements can be used in each position of a 4×4 grid to construct a picture.

Areas of the same colour in adjacent structural elements coalesce and lead the eye freely about the picture. In addition to this aspect of the picture, the artist used strong symmetry, which gives ‘liveliness’ to it. The ideas invoiced are very vague and the main purpose of this paper is to demonstrate how to render them amenable to computer programming.

Firstly, the author subjectively distinguishes ‘tracking’ movement and ‘skipping’ movement of the eyes and describes them in detail. Next, these concepts are ‘temporarily closed’ by definitions. These definitions define a subjective visual model but cannot define the real visual qualities of Barbadillo’s pictures. They permit numerical analysis. Eight test pictures of 2 × 2 elements are presented with numerical results that seem plausible. It is hoped that the incorporation of this subjective visual model into a computer programme may enable the generation of pictures controlled by automatic processes of selectivity.

De 1964 à 1968, Manuel Barbadillo prit pour élément de base de plusieurs de ses tableaux un seul module carré en noir et blanc. Ce module peut engendrer seize formes différentes (ou éléments structuraux) par rotation, par réflexion dans un miroir et par interversion du noir et du blanc. On peut utiliser l’un quelconque de ces éléments structuraux dans n’importe quelle case d’une grille de 4 × 4 pour composer un tableau.

Dans des éléments structuraux adjacents, les zones de la même couleur fusionnent et guident librement l’œil sur la surface du tableau. Outre cet aspect du tableau, l’artiste utilisait une forte symétrie, ce qui contribue à la vie de l’œuvre. Les idées impliquées sont très vagues, et l’objet principal de cet article est de montrer comment les programmer sur ordinateur.

En premier lieu, l’auteur décrit en détail les mouvements des yeux en distinguant subjectivement ceux qui consistent à “suivre des yeux” de ceux qui consistent à “sauter d’un point à un autre”. Ensuite, ces concepts sont “momentanément fermés” par des définitions qui définissent un modèle visuel subjectif, mais ne peuvent définir les qualités visuelles réelles des tableaux de Barbadillo. Ces définitions permettent l’analyse numérique. Huit tableaux-test de 2 × 2 éléments sont présentés avec des résultats numériques qui semblent plausibles. L’auteur espère que l’intégration de ce modèle visuel subjectif à un programme pour ordinateur permettra de produire des tableaux contrôlés par des procédés automatiques de sélection.

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