Abstract

The author reports on four experiments he conducted to obtain perceivers’ reactions to selected objects not made as art objects that because of the method and/or location of their display would lead one to expect them to be art objects. He found that perceivers trained in an older, ‘romantic’, more affective orientation were the most disturbed when they felt that the sacred space of a museum or gallery was violated. Those accustomed to perceiving events in galleries as a species of intellectual game were not disturbed—they accepted the notion that innovations in aesthetic experience might be performed at any point in the experience: in the objects, in the physical setting, in the definition of roles, in the relations between originator and recipient, anywhere.

His experiments lead him to conclude that the art world (in its broadest aspects in, for example, Canada) is the prime institutional realm in which innovators can experiment with symbols of thinking and feeling and action as much as they like, and with the least risk of life, sustenance or anything else the society usually regards as serious and important.

L’auteur rend compte de quatre expériences auxquelles il a procédé dans le but de déterminer les réactions d’un spectateur devant un certain choix d’objets qui n’étaient pas faits expressément comme des objets d’art, mais qui en raison de leur emplacement et de la manière dont ils étaient présentés, amèneraient le spectateur à croire qu’il s’agissait d’objets d’art. Il constata que les sujets élevés dans une optique plus traditionnelle, ‘romantique’, affective, étaient les plus troublés quand l’espace sacré d’un musée ou d’une galerie était violé. Ceux qui étaient habitués à considérer ce qui se passe dans les galeries d’art comme une sorte de jeu intellectuel n’étaient pas troublés. Ils acceptaient le fait que des innovations esthétiques puissent être faites dans n’importe quel domaine de l’expérience: dans les objets, dans l’environnement, dans la définition des rôles, dans les relations entre le créateur et le spectateur, n’importe où.

Ses expériences l’amènent à la conclusion que le monde des arts (dans ses aspects les plus larges, au Canada par exemple) est le premier royaume institutionnel dans lequel les innovateurs peuvent expérimenter autant qu’ils veulent à l’aide de symboles de pensée, de sentiments et d’action, et sans mettre en danger la vie, ni la subsistance, ni tout ce que la société considère habituellement comme étant sérieux et d’importance.

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