Abstract

Highlighted by the events which led to the revolt of the art students at Guildford and Hornsey, art education in institutes of further education in Britain has been subjected to much scrutiny. The article takes a look at the history of the system of art examination and education in British colleges of art. One aspect of art education is particularly discussed, namely, the subject of Foundation Studies. The author pays tribute to the Bauhaus (1919–1933), which introduced the concept of the Foundation Course. Today as then, opinions are divided as to what the ingredients of such a course should be. He suggests that perhaps the most important stage during art education is the introductory period, i.e. the first and second year. He draws attention to the current system of education, which does not include this vital period as the official diploma is set up.

A typical course is described. The ludicrous situation is pointed out in which after 13 weeks of initial study a student must decide on the area of work in which he will specialize. The original aims of the Foundation Course are thus perverted by a system that is too narrow to include that essential aspect of human nature which needs an understanding of the totality of life.

On the basis of his experiences with colleges of art in several European countries, including England, the author describes apparent differences in attitudes and work produced. Major questions were often left unanswered: Do present systems of selection in education really recognize creative talent ? How valid is visual education ? If it is valid, should not all art students be subjected to a Foundation Course ?

Foundation Studies are a means of learning to see. A Foundation Course must provide a grammar and vocabulary for pictorial construction and an understanding of fundamental ideas together with the conceptions and possibilities of their visual expression and interpretation. The author offers his solution to the problem of Foundation Studies and discusses it in detail.

He believes that Foundation Studies are more relevant today than ever. An environment should exist for art education which will make it possible for men and women to understand their world and to invent and create forms symbolizing that world.

Les événements qui ont amené la révolte des étudiants en art à Guildford et à Hornsey ont attiré l’attention sur l’enseignement de l’art dans les instituts d’études supérieures de Grande-Bretagne. Cet article fait un rappel historique du Système d’enseignement et d’examens dans les écoles d’art. L’auteur étudie particulièrement l’un des aspects de cet enseignement, c’est à dire les Cours Préparatoires. L’auteur rend hommage au Bauhaus (1919–1933) qui a introduit l’idée du Cours Préparatoire. Maintenant comme alors, les opinions s’affrontent sur ce que devraient être les composantes d’un tel cours. Pour l’auteur, l’étape la plus importante de l’enseignement de l’art est la période d’introduction, c’est-à-dire les deux premières années. Il souligne que la composition du diplôme final de cet enseignement ne tient pas compte de cette période vitale.

Il décrit ensuite un Cours Préparatoire typique. Après treize semaines d’études d’initiation, un étudiant doit décider de sa future spécialisation, ce qui est grotesque. Le but original du Cours Préparatoire est done perverti par un système trop rigide pour en assimiler l’aspect le plus important, c’est à dire ce trait de la nature humaine qui conduit à une compréhension de la totalité de la vie.

Sur la base de son expérience des écoles d’art de plusieurs pays d’Europe, y compris l’Angleterre, l’auteur décrit les différences qui apparaissent dans les attitudes et les œuvres produites. A son avis, les questions les plus importantes ne reçoivent pas de réponse: Les systèmes d’éducation actuels reconnaissent-ils réellement le talent créateur? Quelle est la valeur de l’éducation plastique? Si elle est valable, tout le monde ne devrait-il pas suivre un Cours Préparatoire?

Les Etudes Préparatoires sont un moyen d’apprendre à regarder. Un Cours Préparatoire doit fournir une grammaire et un vocabulaire à la construction picturale, une compréhension des idées fondamentales, et des conceptions et des possibilités d’expression et d’interprétation plastiques. L’auteur offre une solution au problème posé par le Cours Préparatoire, et l’étudie de manière détaillée. Pour lui, les Etudes Préparatoires sont plus importantes maintenant que jamais. Il faudrait fournir un environnement dans lequel l’enseignement de l’art aurait sa place, de manière à permettre à l’homme de comprendre le monde, et d’inventer et de créer des formes le symbolisant.

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