Abstract

The author states that when speaking of the economics of the plastic arts, one usually only thinks of the sale of works and their presentation in galleries and special exhibitions. He points out that he is also concerned with the influence art exerts on our environment and on people’s rest and recreation.

He presents data on the number of galleries, exhibitions and visitors in Czechoslovakia in the 1960’s.

To stimulate artistic activity, the Czechoslovak government has established Funds of the Plastic Arts in the Czech regions and in Slovakia. The Funds receive income in the form of a percentage on the fixed prices paid to artists for their works and contributions from the users of art. They offer for sale only works selected by a jury which has the responsibility to judge them from an artistic point of view and to set prices for them. The selling price consists of the fixed price received by an artist for a work plus 25 per cent surcharge to cover overhead expenses connected with sales.

The Funds sell works to any interested party, i.e. to organizations and institutions and to private individuals. Data is presented indicating that purchases by private individuals is increasing steadily.

The author discusses one of the problems of the economics of art—the determination of the value of a work and its price. The price an artist receives for his work does not necessarily represent an adequate estimate of its cultural value, especially as regards its possible value in the future. The possibility of buyers making a profit through speculation is mentioned.

The Czechoslovak government has imposed a tax of 1 per cent on the users of works of art payable to the Funds. He points out that at present the sums being paid under this law do not correspond by far to the standard fixed for values created by the plastic arts.

L’auteur explique que, lorsqu’on parie de l’économie des arts plastiques, on se réfère généralement à la vente et à la présentation d’œuvres dans des galeries ou des expositions. Il souligne qu’il se préoccupe également de l’influence exercée par l’art sur notre environnement et sur le repos et les loisirs des hommes.

Il donne le nombre de galeries, d’expositions et de visiteurs en Tchécoslovaquie vers les années 1960.

Afìn de stimuler l’activité artistique, le gouvernement tchécoslovaque a créé un Fonds des Arts Plastiques dans les provinces tchèques ainsi qu’en Slovaquie. Les recettes du Fonds sont constituées par un pourcentage des sommes versées aux artistes pour leurs œuvres ou pardes contributions versées par les utilisateurs de ces œuvres. lls nevendent que des œuvres sélectionnées par un jury chargé de les juger sur le plan artistique et de leur attribuer des prix de vente. Ces prix de vente comprennent le prix fixé reçu par l’artiste pour son œuvre, plus 25 pour cent pour couvrir les autres dépenses qui trouvent leur origine dans la vente elle-même.

Le Fonds vend des œuvres à quiconque est intéressé, aussi bien aux personnes privées qu’aux organisations et institutions. Quelques chiffres montrent que les achats des particuliers croissent régulièrement.

L’auteur traite de l’un des problèmes de l’économie de l’art: la détermination de la valeur d’une œuvre et de son prix. La somme reçue par un artiste pour une œuvre ne représente pas nécessairement une estimation exacte de sa valeur culturelle, en particulier en ce qui concerne sa valeur éventuelle dans l’avenir. L’auteur mentionne la possibilité pour les acheteurs de tirer des bénéfices de la spéculation en ce domaine.

Le gouvernement tchécoslovaque a imposé aux utilisateurs d’œuvres d’art une taxe de 1 pour cent à verser au Fonds. L’auteur souligne que, dans l’état actuel des choses, les sommes versées au titre de cette taxe ne correspondent que de loin aux standards fixés aux valeurs créées par les arts plastiques.

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