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Leonurdo,Vol. 1, pp. 77-80. Pergamon Press 1968. Printed in Great Britain NOTES RELIEFS Georges Noel* Au mois dejuillet 1967,j’ai rtalist trois panneaux de reliefs mesurant chacun 3,20 m de haut et 2 m de large (cf. Fig. 1). Ces panneaux Ctaient destints a revCtir deux murs du bureau d’un directeur artistique parisien et ils ont t t t expos& en octobre 1967 au Salon Internationale de 1’Equipement de Bureau a Paris. En tant que la crtation d’un peintre et non pas d’un sculpteur, ces reliefsprtsentent un triple inttrCt :d’abord, celui du caractere nouveau de l’oeuvre; ensuite, ma demarche en tant que peintre ;enfin, les mattriaux et la technique utilists aussi bien que la fonction. Mon opinion personnelle est que l’expression la plus parfaite dans Ies arts plastiques est celle du *Artiste-peintrehabitant 17 rue Campagne Premikre,Paris 14, France. (Requ le 7 septembre 1967). dessin et de la peinture. Ceci s’explique du fait que je me prtoccupe essentiellement de l’abstraction dans l’art et que dans ces deux modes de crtation plastique la matiere (ntcessaire) offre le moins d’entraves a l’expression a savoir, le moins de rtsistance a l’artiste et a ce qu’il veut faire. La peinture , selon moi, est d’essence abstraite. La sculpture par contre est d’essence concrete. [I-61. En parlant de peinture et de sculpture, on entend souvent s’introduire la distinction entre deux et trois dimensions. Cependant, il ne faut pas confondre . La peinture n’est past 3-1=2 dimensions pas plus que la sculpture serait 2+ 1=3 dimensions. La troisieme dimension telle que je la concois est prtsente dans les deux cas. Elle est celle de la lumiere. Mais deux temptraments la manipulent: celui du peintre et celui du sculpteur. Fig. 1. Relief exicuti enjuillet 1967,6x 3, 20 m. 77 78 Georges Noel La peinture est abstraite. J’insiste la-dessus. Le temptrament du peintre tend vers I’abstraction. Le tableau peint n’occupe pas I’espace en tant que personne, en tant que volume, c’est a dire physiquement . De mCme, les reliefs quej’ai fait sont d’abord des tableaux, des tableaux sculptts ou si vous prkftrez, des sculptures de peintre. On a souvent park de la sculpture de peintre par rapport a Renoir, a Degas, ti Matisse. On ne l’a jamais dtfinie. La troisikme dimension, je le rCpkte, n’est pas la dimension du concret mais une dimension abstraite: celle de la lumikre. Chez le peintre qui sculpte, tel moimCme , il ne s’agit pas de prendre des themes et des rendu compte, j’ai toujours utilisC le collage pour fairejouer lalumitredans mestableaux (Figs. 2et 3). La matikre de mes collages est trts diverse, depuis le papier journal jusqu’au sable, la terre, la cendre, la toile. Ainsi des superstructures plus ou moins saillantes ont toujours ‘urbanis? la surface a deux dimensions du tableau. Ces superstructures sont allCesen seprtcisant jusqu’aujour OG cettedCmarche a necessitk la rialisation d‘une surface organiste entierement en relief. Un skjour dans le nord de la Sardaigne en 1966 a contribut a cristalliser mes idtes 18-dessusen me faisant dtcouvrir une lumitre qui, dans sa descente la verticale, sculptait les Fig. 2. ‘Assemblage EclatP Blanc’, peinture-collage, 146x 114 crn, 1963. schkmes et de les mattrialiser physiquement en volumes. Ce que j’ai voulu c’est que le tableau en tant que surface a deux dimensions projetant sa propre lumikre devienne escalier qui descend dans l’espace afin d’accrocher la lumikre ambiante. Jusqu’a present, mes sculptures sont essentiellement des reliefs. Elles ont un dos, comme la peinture. Elles n’offrent qu’un visage. Elles n’exposent qu’une face a la lumiere comme des cadrans solaires et, comme eux, la lumikre tourne autour d’elles, illuminant franchement les articulations du dessin. On peut se poser la question de comment un peintre et surtout un peintre abstrait peut &re amen6 a s’intkresser a la sculpture. Dans mon cas la progression a Ctt toute naturelle. Au commencement Ctait lecollage. BienqueI’on s’ensoit rarement pierres et les parois rocheuses de telle manikre qu’h chaque...

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