Abstract

A drawing is defined as an image in which the composition of lines predominates over considerations of color. Drawings are conceived by the author as structures and non-structures, although any drawing is bound to be structural. In the drawings as non-structures, the elements of the unexpected, accidental, and automatic play a dominant role. In a drawing as a structure, any line must be deeply felt, and drawn on a surface with the conviction that it is necessary where it is placed. By surface is meant the entire picture surface which cannot be divided or separated to show merely any portion covered by lines.

These drawings are considered as structures, because in them there is the arrangement of all the parts to the whole. The structure drawings are discussed under the following seven groupings: structures of things (including landscapes), structures of space, structures of the spoken, structures of signs, structures drawn to poems, dimension of time structures and structures drawn to music.

The significance of size and of proportions in drawings as structures and non-structures is stressed, and special consideration is given to the largeness inherent in certain small-sized and even tiny-sized works of art. The author’s minimum drawings are discussed both as single pictures and as assemblages.

Three-dimensionality is shown not merely in superimposed drawings, but also in the author’s vertical sky-scraper pictures and his horizontal promenade pictures, in which the dimension of time enters in the viewing of the picture by the beholder. The author emphasizes that his pictures, both drawings and paintings, differ fundamentally from the pictures by artists of ancient China and Japan, because of the entirely different conceptions of space.

An attempt is made to correlate today’s world view of science as a product of Western thought and the author’s letterless writing. The latter is not any form of calligraphy either practiced in the orient or in abstractions by modern artists—of the West and East—who still suggest some definite meaning of letters, ideograms, or hieroglyphs.

Un dessin se définit comme une image dans laquelle la disposition de lignes l’emporte sur les considérations de couleur. Les dessins ont été conçus par l’auteur en tant que structures et non-structures, bien que tout dessin soit obligatoirement structuré. Pour ce qui est des dessins considérés comme non-structures, les éléments tels que l’inattendu, l’accidentel et l’automatisme jouent un rôle essentiel. Dans un dessin considéré comme structure chaque ligne doit avoir été profondément sentie et dessinée sur une surface avec la conviction qu’elle doit s’y trouver nécessairement où elle est placée. On entend par surface la totalité du tableau qui ne saurait être divisée ou séparée du reste, afin de ne montrer qu’une portion de l’ensemble recouverte de lignes.

Ces dessins sont dits en tant que structures parce qu’en ce qui les concerne il y a corrélation entre toutes ses parties et l’ensemble. Les dessins en tant que structures ont été classés dans les sept groupes ci-après: structures d’objets (y compris les paysages), structures de l’espace, structures de la parole, structures de signes, structures dessinées d’après des poèmes, dimension dessinees d’après structure temporelle, et structures de la musique.

La signification de la dimension et des proportions des dessins considérés en tant que structures et non-structures est soulignée mise en évidence tandis qu’une considération particulière est accordée à l’espace inhérent à certaines oeuvres d’art de petites ou très petites dimensions. Les minimum dessins de l’auteur sont considérés aussi bien en tant qu’oeuvres isolées que comme des ensembles.

La tri-dimensionalité est visible non seulement dans les dessins superposés mais aussi bien dans les tableaux gratte-ciels, verticales de l’auteur que ses tableaux panoramiques horizontales dans lesquels la dimension temporelle entre dans la vision de l’oeuvre par le spectateur. L’auteur insiste sur le fait que ses oeuvres, à la fois des dessins que ses peintures, sont essentiellement différents de celles réalisées par les artistes de l’ancienne Chine et du Japon, en raison de leur conception entièrement différente de l’espace.

Il a tenté de faire un rapprochement entre la conception universelle, moderne de la science comme un produit de la pensée occidentale et l’écriture sans lettres de l’auteur. Cette écriture n’est pas une forme quelconque de la calligraphie pratiquée en Orient ou des abstractions réalisées par les artistes modernes—en Occident ou en Orient—qui suggèrent encore une signification définie des lettres, des idéogrammes ou des hiéroglyphes.

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