Abstract

There is apparently a paradox in that, as artists, some of us become progressively process-oriented, but continue to produce art objects. For me this is necessary since I work on two levels from a common set of attitudes: on the social level, elaborating plans for a Cybernetic Art Matrix; on the intimate level making individual art works. Both processes are concerned with creating triggers—initiating creative behaviour in the observer/participant. Modern art is characterized by a behaviourist tendency in which process and system are cardinal factors. As distinctions between music, painting, poetry, etc. become blurred and media are mixed, a behaviourist synthesis is seen to evolve, in which dialogue and feedback within a social culture indicate the emergence of a Cybernetic vision in art as in science.

My artifacts come out of a process of random behaviour interacting with pre-established conditions. The Cybernetic Art Matrix is seen as a process in which anarchic group behaviour interacts with pre-established systems of communications, hardware and learning nets. In both cases the processes are self-generating and self-critical. Basically they are initiated by creative behaviour, and in turn give rise to its extension in other people.

Il existe un paradoxe apparent en ce que, comme artistes, nous nous orientons peu à peu vers un processus tout en continuant à produire des objets d’art. Dans mon cas cela est nécessaire parce que je travaille sur deux plans, à partir d’un ensemble commun d’attitudes: sur le plan social, en élaborant des projets pour une Matrice d’Art Cybernétique; sur le plan individuel, en créant des oeuvres d’art personnelles. Ces deux processus ont pour but de susciter des déclics—ils déclenchent un comportement créateur chez le spectateur-participant. L’art moderne est caractérisé par une tendance behaviouriste dont le processus et le système sont les facteurs essentiels. Du fait que les différences entre la musique, la peinture, la poésie, etc., tendent à s’estomper et que les media se confondent, l’élaboration d’une synthèse behaviouriste est indispensable, où le dialogue et le ‘feedback’ au sein d’une culture sociale désignent l’émergence d’une Vision Cybernétique de l’art et des sciences.

Les objets que j’ai réalisés sont le résultat d’un processus du comportement, laissé au hasard, et mis en relation avec des conditions pré-établies. La Matrice d’art Cybernétique est envisagée comme étant un processus dans lequel un comportement anarchique de groupe est mis en contact avec des systèmes de communication pré-établis, du matériel et des réseaux d’enseignement. Dans les deux cas, les processus se créent et se contrôlent eux-mêmes. Ils sont, à la base, issus d’un comportement créateur et donnent, à leur tour, l’élan à son développement chez le spectateur.

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