Abstract

Les taux de criminalité, longtemps établis comme paramètres standards en recherche criminologique, sont reconnus comme étant utiles dans plusieurs différents contextes. Par contre, l’utilité des taux de criminalité dépend énormément de l’exactitude des données utilisées. En faisant l’étude de cas de trois juridictions situées dans la province de l’Alberta, au Canada, cette note sur la recherche tente d’évaluer l’impact de l’inclusion des populations transitoires (c.-à-d. des travailleurs temporaires) dans le dénominateur des calculs de taux de criminalité. Les résultats dévoilent que, dans certains cas, les populations transitoires ont un impact minime sur les taux de crimes rapportés. Dans d’autres cas, par contre, les populations transitoires ont un impact important. L’article conclut que les données de recensement municipal comprenant le décompte des populations transitoires devraient être prises en considération, surtout au sein des municipalités ayant un large ratio population transitoire-population permanente.

Abstract

Crime rates have long been established as standard metrics in criminological research and have been recognized for their utility in many different contexts. The utility of crime rates, however, depends largely on the accuracy of the data that are used to operationalize them. Using three jurisdictions in the province of Alberta, Canada, as case studies, this research note sets out to assess the impact of including shadow populations (i.e., temporary workers) in the denominator of crime rate calculations. Results of the alternative crime calculations reveal that, in some cases, shadow populations make very little difference to reported crime rates. In other cases, however, shadow populations make large differences. It is concluded that municipal census data that include shadow population counts ought to be given greater consideration, particularly for municipalities with large shadow population to permanent population ratios.

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