Abstract

Once seen as deeply conservative, Latin American independence in the early 19th century now appears to have been deeply democratic and radical, especially in societies where slavery figured prominently. Political democracy, the removal of formal racial discrimination, and the abolition of slavery are among the accomplishments that historians now point to when positing the revolutionary changes of the period. This article discusses how these profound revisions have come about and explores how historians have treated the role of colonial structures in shaping revolutionary expectations.

Abstract

Le mouvement d’indépendance du début du XIXe siècle en Amérique latine, jadis considéré comme très conservateur, apparaît aujourd’hui comme profondément démocratique et radical, en particulier dans les sociétés où l’esclavage occupait une place importante. La démocratie politique, la suppression de la discrimination raciale officielle et l’abolition de l’esclavage font partie des avancées dont les historiens parlent aujourd’hui lorsqu’ils traitent des changements révolutionnaires de cette période. Cet article examine comment se sont construites ces toutes nouvelles relectures et la manière dont les historiens ont étudié le rôle des structures coloniales à partir des aspirations révolutionnaires.

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