Abstract

This article tells the first part of the still unfinished story of the struggle for universal child care in Canada. The story is never-ending because, on the one hand, there is a stubborn and persistent need for good-quality child care linked to the high labour-force participation rate of mothers. This need, moreover, has been articulated by a growing chorus of actors. On the other hand, certain barriers continue to block the development of an accessible, high-quality, publicly funded child care system. The article explores the emergence of the demand for universal child care in the 1960s and 1970s, with particular emphasis on the hitherto undocumented role of the state feminists charged with implementing the recommendations of the Royal Commission on the Status of Women. This group encountered formidable obstacles in the social policy bureaucracy and in the growing crisis of Canadian federalism.

Abstract

Cet article raconte la première partie de ľhistoire inachevée de la lutte pour les services universels à ľenfance au Canada. Ľhistoire en est une qui n’en finit pas parce que, ďune part, il existe un besoin difficile à satisfaire et persistant pour des services à ľenfance de qualité, lié au taux élevé de participation des mères à la population active. Ce besoin a, en outre, été exprimé de façon éloquente par un nombre toujours croissant de voix diverses. D’autre part, il existe des obstacles qui continuent ďentraver le développement ďun système accessible, de qualité, financé par les deniers publics. Cet article se penche sur ľémergence de la demande pour les services universels à ľenfance dans les années 60 et 70, en insistant particulièrement sur le rôle jusqưici non documenté des féministes de ľÉtat chargées de mettre en oeuvre les recommandations de la Commission royale ďenquête sur la situation de la femme. Leurs efforts se heurtèrent toutefois à ďénormes obstacles au sein de la bureaucratie de la politique sociale et de la crise grandissante du fédéralisme canadien.

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