Abstract

This article explores the relationship among religious revivals, social change, gender relations, and the growth of evangelical influence in nineteenth-century Canada through an in-depth study of Brantford, Ontario, from 1835 to 1885, Using the research of other Brantford studies, church and other local records, and census and assessment data, it draws attention to the way in which, over a period of fifty years, religious revivals, church expansion, and the extension of voluntary associations intersected with pervasive demographic, social, and economic restructuring to shape a vital, activist, and socially conservative evangelical piety. It concludes that growth did not occur in response to any single factor, but rather as the result of intersecting and parallel patterns of experience that reinforced and validated the religious view of at least two generations. In the end, this close integration of piety, gender, and class limited the influence of evangelical religion to move beyond its increasingly middle-class constituency.

Abstract

Cet article se penche sur le rapport entre les renouveaux religieux, le changement social, les relations entre les sexes et la croissance de l’influence évangélique dans le Canada du XIXe siècle, par le biais d’une étude approfondie portant sur Brantford, en Ontario, entre 1835 et 1885, Utilisant les résultats d’autres études sur Brantford, les archives d’église et d’autres organismes ainsi que des données de recensement et d’inventaires, elle attire l’attention sur la façon dont, sur une période de cinquante ans, les renouveaux religieux, l’expansion de l’église et le développement des associations bénévoles recoupèrent la restructuration profonde au niveau démographique, social et économique pour donner naissance à une piété évangélique vitale, activiste et conservatrice sur le plan social. L’article conclut que la croissance n’a pas été déclenchée par un facteur unique, mais a plutôt été le résultat de schémas d’expériences parallèles ou convergents, qui ont renforcé et validé les vues religieuses d’au moins deux générations. En fin de compte cependant, cette intégration serrée de la piété, du sexe et de la classe a empêché l’influence de la religion évangélique de s’étendre au-delà de son milieu qui était devenu de plus en plus celui des classes moyennes.

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